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L’Ex : Ces délicieux petits plaisirs coupables

Publié le 21 janvier 2008 par Lecelibataire

D’accord, je l’avoue.  C’est un peu tabou.  Nos amoureux, lorsqu’ils sont projetés de l’autre côté du miroir et deviennent des ex, font de nous des monuments de vertu qui leur souhaitons tout le bonheur possible, bonheur qui semblait bien impossible avec nous.  C’est beau en principe, c’est joli sur notre cv, St-Pierre s’en souviendra sûrement, mais soyons franches :

¨   C’est plaisant de voir qu’on se tire mieux d’affaires que notre ex qui nous a plantée là.

¨   C’est un plaisir coupable que de trouver pleins de défauts à la nouvelle flamme de notre ex. (Quand elle est vraiment moche, c’est le pied!)

¨   On n’est jamais totalement sincère lorsqu’on sort les violons « Je suis vraiment navrée pour toi » quand notre ex se fait servir sa propre médecine et se fait froidement plaquer par sa nouvelle minette.

¨   Souvent, la seule raison pour rester amie avec l’ex, c’est pour entendre ses histoires de cœur croustillantes et les reproches qu’il peut adresser à sa nouvelle conjointe.  Nous sommes des exemples de compréhension et d’écoute active en la matière.  Nous lui donnerons raison sur tout, blâmant sa nouvelle flamme qui n’est pas à la hauteur de ce qu’un homme comme lui peut s’attendre d’une femme.  En fait, nous pensons « moi j’étais tellement mieux, imagine comme t’es mal pris maintenant avec une fille comme ça! »

¨   C’est très valorisant de faire des sermons à tous sur ce mec qui a eu besoin d’une rebound-girl (d’une bouée) pour nous oublier alors que nous, on s’en sort toute seule comme une grande, à coup d’introspection et de fine analyse de notre mal être.

  

Avouons-le une fois pour toute.  Quand quelqu’un met fin à la relation, il y aura toujours une petite compétition à savoir qui s’en sortira le mieux.  Qui roule les yeux dans l’eau le plus longtemps, qui se retrouve un(e) vrai(e) conjoint(e) le plus rapidement (les rebound-conjoints n’entrent pas dans le calcul, même si certains en font de longues relations)  Par cette malsaine compétition, nous avons l’impression que si on s’en sort mieux que l’autre, c’est forcément qu’on avait plus de valeur que lui sur le « marché » et donc qu’on méritait mieux que lui de toute façon!  Allez! Soyez honnêtes! C’est con, mais c’est ça pareille non?  

(Bon, ok, ça y est, ma réputation est faite, je ne me trouverai JAMAIS de conjoint ici! hihihihi!)


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