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Le blabla de la semaine : Les collègues qui vous pourrissent la vie

Par Unebordelaiseflane
Le blabla de la semaine : Les collègues qui vous pourrissent la vieAujourd’hui, je tiens à vous parler de toutES ces collègues de travail que l’on pourrait qualifier de grosses conn-asses sévères enquiquineuses.
Parce qu’au fur et à mesure de mes expériences professionnelles (pas que, remarque…), j’ai pu constater qu’il existait une race de femmes insupportables, ayant pour but de pourrir la vie de leurs collègues de travail du même sexe. Mais si, réfléchissez… Il y en a toujours une qui tente de vous mettre des bâtons dans les roues ou se la joue à la tatie Danielle – de manière plus ou moins visible selon sa connaissance en matière de droit du travail.
Le blabla de la semaine : Les collègues qui vous pourrissent la vie
A mes débuts, je prenais difficilement sur moi afin de ne pas leur retourner la tête être grossière avec ces pauvres filles, que nous appellerons Sophiass (y en a tellement que je me sens obligée de mettre le Nom au pluriel). Puis la maturité arrivant avec l’âge (et surtout le besoin de garder un boulot), j’ai essayé de comprendre comment ça fonctionnait les Sophiass supercassec-ouilles, pour mieux les utiliser le moment venu.
Je souhaite donc vous faire partager mes découvertes, en abordant les différents types de Sophiass, actuellement au cœur des entreprises (mais que font nos DRH je vous le demande?!) :
- La Sophiass Carnassière : la pire car elle est prête à tout! Ambitieuse et teigneuse, elle couche généralement avec le Boss (voir la Boss, car elle n’a peur de rien) afin de s’assurer le dernier mot en cas de grabuge. Sa crainte : que quelqu’un se rende compte qu’elle n’est pas si exceptionnelle; du coup, elle voit en toute femme le risque de se faire prendre sa place et évince donc, par tous les moyens, la prétendante au trône – oui cette Sophiass se prend un peu pour une Reine. L’attaque frontale est donc à exclure, il faut la jouer stratège … Une hypocrisie hors du commun s’avère nécessaire pour en venir à bout, et, le moment venu, quand vous aurez bien chanté les louanges de Sophiass entre deux vomis, la descendre en toute impunité (et discrétion) restant ainsi en dehors de tout soupçon. Ne vous inquiétez pas, cette Sophiass là se remet de tout.
Cas pratique : Une Sophiass que j’ai toujours soutenue (pour la paix sociale, que voulez-vous c‘est politique hein!) jusqu’au jour où l’opportunité s’est présentée de ne plus le faire. Je me rappelle d‘un email où je demandais la charge d‘un projet en écrivant : Je souhaite prendre le lead sur ce projet (prenant des gants connaissant la bête, ce n’était pourtant pas ma supérieure). Voilà qu‘elle me répond que ok pour le projet. Néanmoins, merci d‘écrire « je souhaiterais » la prochaine fois, ce serait plus correcte. Ma première réaction, naturelle, aurait été de prendre mon téléphone et de lui expliquer la vie (et aussi que, côté style, quand on fait des fautes d‘orthographe sur des com touchant beaucoup de monde, on ferme sa grande bouche)… Cependant, ayant déjà compris le fonctionnement de ces Sophiass, j’ai mentionné cet email à ma Direction (les joies du forward), jouant la choquée moi qui adorait cette Sophiass (oui, je suis imbuvable quand je veux), et lui ai répondu avec copie/copie la Direction:  je te remercie pour le projet et concernant ma conjugaison, je te prie de bien vouloir m’excuser, il est évident que le temps employé était d’une importance capitale. Aussi, je ne manquerai pas d’utiliser le temps approprié lors de mes prochains emails. Sentiment de bonheur intense face à son silence de quelques heures et à ma Direction morte de rire.
 
- La Sophiass Perverse : dangereuse pour les âmes sensibles ou faibles, cette Sophiass est la plus pourrie car s’attaque toujours à plus faible qu’elle. Son dada? Faire pleurer la petite stagiaire après avoir démonté tout le travail merveilleux, réalisé par celle-ci; et lui sourire encore après ça (ben pourquoi tu pleures?). Je suppose que cette Sophiass n’est pas très heureuse dans sa vie privée et compense ses frustrations (de ne pas être belle, de ne pas être le boss, de ne pas être riche, d’être cocue…) en anéantissant les petits êtres gentils avec un avenir prometteur. Je l’aime bien cette Sophiass car c‘est un véritable plaisir que de l’écraser- il suffit qu’elle tombe sur plus fort qu’elle.
Le blabla de la semaine : Les collègues qui vous pourrissent la vie
Cas pratique : une adorable collaboratrice (oui pas moi, car bizarrement je ne suis jamais attaquée par ce genre de garces) venait de rendre un document à une Sophiass. Celle-ci, ne dit, bien sur, ni merci, ni rien et valide ce dernier. Arrive la réunion où la collaboratrice, la Sophiass et quelques managers se réunissent pour parler du projet proposé dans THE document. Les managers émettent des doutes (quoi un boulot de plus pour nous?!)… La Sophiass en profite donc pour démonter ouvertement la collaboratrice, lui dire que son boulot « c’est nul » et excuser la jeune victime (bien dans la pièce) auprès des managers tant Sophiass a honte – managers qui n’avaient commandé aucun carnage pour ce midi, et ne critiquaient aucunement le boulot. Larmes publiques pour la collaboratrice qui s’est faite, en plus, remettre en place par Sophiass pour sa trop grande sensibilité… C’est marrant la capacité de cette Sophiass à repérer le collaborateur le plus faible psychologiquement (parfois le plus performant).
 
- La Sophiass hystérico-nombriliste : la plus pénible à gérer dans le travail quotidien. Elle n’est pas méchante, dans le fond, néanmoins il faut toujours qu’elle soit le centre du monde et s’avère prête à retourner sa veste en fonction du temps. Elle est d’ailleurs capable de grandes scènes quand vous lui faites des reproches « Nooooooooooooooooon, c’est pas moi! » ou « Mais tu comprends, je suis sous l’eau et j’ai des problèmes chez moi » et développe une faculté à se mettre à pleurer hors du commun. Ne vous laissez pas attendrir, le boulot c’est le boulot – et pour ne pas se montrer sans cœur, offrez lui des Kleenex à la moindre larme.
Le blabla de la semaine : Les collègues qui vous pourrissent la vie
Cas pratique : Je me rappelle que Sophiass m’avait envoyé tout le boulot qu’elle ne voulait pas se taper, en prétextant que sa vie était un chantier tout ça tout ça. Première fois : je comprends et je fais le truc. Quatrième fois (de la semaine) : Je vais lui expliquer que « Ca va bien merci mais pendant que tu finis à 17h moi je suis encore à terminer mes dossiers à 20h » –) crise de larmes de Sophiass stupéfaite qui claque la porte et hurle dans les bureaux; je me sens méchante (ohhh la pauvre…) et je fais le truc (et je me dis le lendemain : nan mais quelle conne je suis, je l‘ai laissé retourner la situation).
Arrive la Cinquième fois : « non, désolée mais je n’ai pas le temps, sinon c’est avec plaisir que je t’aurais aidé, là c’est juste pas possible. De toute façon, je suis sure que tu vas t’en sortir, t’es tellement au point sur ce sujet » et zouuu on quitte la pièce sans lui laisser le temps d’inonder son bureau de larmes de crocodiles (je suis garce un peu, mais ça fonctionne).
 
- Enfin, Sophiass la peste : on passera vite sur celle là qui ne vous causera pas beaucoup de torts, tout au plus un ralentissement de votre productivité, le temps de la remettre à sa place. Elle est juste méchante ou aigrie et considère que faire chier les autres est une des missions pour lesquelles elle a été mise au monde.
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Cas pratique : Elle oublie de vous informer d’une réunion (que vous aviez déjà noté), elle fait la gueule le matin, elle critique votre coupe de cheveux alors que tout le monde l’adore… Que faire ? Je serais tentée par une bonne intimidation le soir quand elle rejoint sa voiture, mais si on doit faire dans le légal, un « t’as pas autre chose à faire » suffira. De toute façon, personne ne l’aime au boulot, puis une Sophiass perverse va bientôt lui tomber dessus.
Voilà pour la dissection. Bien sur, on peut décliner les Sophiass à l’infini, d’où l’extrême vigilance à appliquer quand on commence un job avec plein de femmes tout partout – avant de copiner, on observe.
Faut que j’en fasse un sur le travail avec les hommes… C’est souvent un autre registre!
Note : Cas pratiques romancés ;  toute ressemblance avec une personne réelle ne serait que pure coincidence bien sur :p
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