Leur usage remontait très loin. En 1801, on fait état de 200 chiens employés comme bêtes de trait, attelés à de petites voitures basses.
Les commerçants les utilisaient pour leurs livraisons de pain, de viandes, de lait, de combustibles...
Deux chiens attelés de front pouvaient tirer 600 kilos. Ces bêtes , solides sur pattes, étaient, en général bien soignées et bien nourries (un animal coûtait entre 24 et 36 francs )
C'est une campagne de "l'Echo du Nord" sur les "pauvres caniches" employés à "un métier de cheval" qui a amené l'arrêté municipal de 1845. Dans les années 30, on voyait encore quelquefois des chiens sous des baladeuses. D'après Carlos Bocquet.
