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Talents vs Drogues : Victoire des drogues

Publié le 25 janvier 2011 par Bravepatrie

La direction du concours Talents vs Drogues lancé par la Mission interministérielle de lutte contre la dépendance et la toxicomanie, fair-play, a reconnu la victoire des drogues aux points.

Nous l’avions pressenti samedi dernier à l’occasion de la diffusion des NRJ Music Awards, alors que nous vint soudainement la réflexion qu’une lourde dépendance au crack serait bien plus festive que la prestation de M. Pokora, les drogues sont plus fortes que les talents. Un constat confirmé par une expérience à caractère sociologique menée par la MILDT, en partenariat avec un fournisseur de musique de table : Warner Music France.
Si l’histoire nous avait largement démontré que les drogues sont généralement supérieures aux artistes, ce que les squelettes de Jim Morrison ou de Serge Gainsbourg pourraient confirmer si on se donnait la peine de leur demander, nous n’étions pas encore fixés sur le cas des talents. C’est désormais chose faite.

La toxicomanie des fans de M. Pokora n’est plus à démontrer.">

La toxicomanie des fans de M. Pokora n’est plus à démontrer.

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La toxicomanie des fans de M. Pokora n’est plus à démontrer.

Entre deux publicités sur NRJ 12 pour un forfait mobile adapté aux capacités cognitives réduites des moins de 13 ans, nous avons découvert par un heureux hasard que la MILDT avait lancé l’automne dernier une vaste opération de sensibilisation du public – en particulier des jeunes - contre l’usage des drogues.
La rédaction a totalement manqué cette nouvelle performance de moral marketing et a vivement regretté de n’avoir pu soumettre sa propre contribution. A notre décharge, aucune publicité n’a été faite autour de l’évènement, ou si peu, les organisateurs ayant rapidement saisi que l’opération leur échappait et pris un soin tout particulier à étouffer l’affaire.

Revenons sur le principe de Talents vs Drogues. Non, il ne s’agissait pas d’un combat de MMA entre Jennifer et une pipe à eau géante, quoique ce spectacle eut été certainement distrayant, mais de faire concourir de jeunes créateurs dans trois catégories différentes - musique, dessin et clip vidéo - avant de réunir les trois lauréats pour donner naissance à un « projet artistique commun » malheureusement mis en ligne il y a quelques jours.
L’opération a rencontré un succès assez relatif, puisque sur les 100.000 internautes sollicités pour voter et présélectionner les meilleures contributions, près de 50.000 ont manifesté leur profond désintérêt pour la cause ou étaient simplement trop défoncés pour cliquer sur le lien.

Le résultat, sobrement intitulé Ne joue pas les bad boys et interprété par le groupuscule terroriste Jahriki et les Blessin fire, est en soi la preuve incontestable que les membres du jury de professionnels censé désigner les gagnants ont absorbé des doses massives de produits stupéfiants avant de s’adonner à l’activité moralement répréhensible de cautionner cet insipide raggamuffin.
Nous avons été choqués, oui, choqués de constater que le clip n’est accompagné d’aucun avertissement sanitaire, le premier réflexe de tout individu normalement constitué devant ce monument de dépravation musicale et visuelle étant d’aller ouvrir une bière.

Le jury de Talents vs Drogues en pleine délibération.">

Le jury de Talents vs Drogues en pleine délibération.

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Le jury de Talents vs Drogues en pleine délibération.

Le clip tente de reproduire les effets du LSD en soumettant le spectateur à des images répétitives aux couleurs criardes qui s’impriment de manière durable sur la rétine et le cortex visuel. Une expérience très désagréable à ne reproduire sous aucun prétexte pour éviter tout effet secondaire, ce que pourtant le site tente de nous infliger, le clip étant rediffusé une seconde fois sur la même vidéo d’une durée totale de 6 minutes 28. Comme le disait fort justement Klaus Barbie : « Vous verrez, Monsieur Goldstein, il y a des 6 minutes 28 qui peuvent durer une éternité ».
Maux de tête, mal-être, intentions criminelles et gastro-entérite accompagnent la « redescente », avant que le sujet ne sombre dans un état catatonique.

La direction du concours, ayant découvert la production des lauréats, a décidé après délibération et vomissements de reconnaître la victoire des drogues dans un communiqué laconique. Les drogues n’ont souhaité faire aucun commentaire.

Il n’en reste pas moins que laisser traîner de tels poisons sur l’internet relève d’une irresponsabilité totale et amis lecteurs, nous devons mettre un terme à cette impunité en signalant à qui de droit ces contenus illicites.


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