Formation efficacité personnelle - Manager une équipe Créative - Partie 4

Billet n°4 de notre série sur le management de la créativité... entre liberté et optimisme. Bonne lecture...

Rappel du billet précédent... Tant de liberté, tant de paix, ça paraît difficile. On se dit que c’est impossible, et même qu’on ne pourra pas y parvenir !
L’expérience montre que notre culture, notre éducation, ne nous a pas aussi atrophiés qu’elles en avaient l’ambition. Il nous reste des réserves d’imagination, de fraîcheur, de gaieté, dans un grenier dont nous avions perdu la clé.
La clé la voici :

C’est l’indiscipline organisée grâce à quelques petites techniques.

Oui, mais nous n’avons pas l’habitude, alors il nous faut nous entraîner un peu. Sinon nous allons faire semblant, tout au mieux. Par exemple, avant d’avoir compris comment concilier le silence de l’écoute et le superbe jaillissement de la spontanéité, il faut découvrir la détermination et le contrôle de soi.
Ce n’est pas une censure, mais une manière d’équilibrer le respect que nous voulons avoir pour l’autre avec le respect que nous voulons avoir pour soi. Cet équilibrage n’est pas très facile à penser, mais il est facile à vivre.
Peut-être parce que ce n’est pas du respect, mais quelque chose de plus aimant, ou de plus marrant que le respect, ou de plus malin. Et c’est aussi l’envie de vouloir continuer à jouer ensemble.
Car tout ce qui vient d’être dit s’applique à une équipe. Il n’est pas impossible de pratiquer en solitaire ces techniques. Cette créativité solitaire est un instrument de travail comme un autre, qui peut être utile à qui sait, s’en servir. Mais c’est plus difficile, parce que c’est moins amusant.
Pour créer, il faut du désir, et de la joie, de l’optimisme. Désir que quelque chose change, ou naisse. Joie d’avoir envie, joie que ce soit possible. Optimisme parce que si nous ne croyons pas que c’est possible, et possible pour nous, et possible heureusement, nous n’aurons pas envie de désapprendre toutes nos bonnes règles de vie :

"... il faut, réfléchir avant de parler, être intelligent, et raisonnable, conquérir sa place au soleil, ..."
Désapprendre pour en expérimenter d'autres, plus amusantes.

Le désir, la joie, l’optimisme, sont des valeurs contagieuses, qui se rencontrent plus facilement avec l’autre, qui s’amplifie à son contact, dans un climat de surenchère permanente. C’est comme le fou rire : si on sait se laisser aller, on peut l’avoir tout seul, mais c’est rare, ça dure peu et ça prend rarement de l’ampleur.
Alors qu’un fou rire dans une équipe ...
La suite dans le prochain billet !

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