- L’assurance est devenue un moyen de se décharger de ses responsabilités. Les assureurs sont « réassurés ». Du coup, non seulement ils ne se préoccupent plus des dommages qu’ils versent (les réassureurs commenceraient à s’en émouvoir), mais ils n’ont plus besoin de faire leur métier, ils peuvent se débarrasser de leurs personnels expérimentés, et chers.
- Plus généralement, un vent d’irresponsabilité aurait gagné la planète. Exemple. Pour réduire le coût de pièces, elles sont fabriquées en Chine. Le Chinois refait le coup du lait frelaté : par facilité d’usinage il n’utilise pas le mélange de métaux prévu. La pièce casse au bout d’un mois. Mais le donneur d’ordre est assuré !
- Chaque profession serait dans le même bain. Liquidation des coûteuses procédures liées au métier, et des personnels compétents, assurance de procédés devenus hyper risqués, et non durables.
- Dans l’entreprise même la règle du jeu serait de prendre des risques démesurés pour en tirer des bénéfices maximaux, et d’en faire payer les conséquences à ses collègues.
Comment tout ceci va-t-il se terminer ? Vague de défaillances de compagnies d’assurance ? Les entreprises, qui n'entretiennent plus leurs atouts, vont-elles être balayées par leurs concurrents étrangers ? L’État étant déjà surendetté ne peut plus être assureur : crise radicale nettoyant l’ardoise ? 1929 ?
Compléments :
- Ce mécanisme est celui qui est à l’origine de la crise. Les organismes financiers ont inventé des mécanismes « à la Enron » pour masquer leurs risques, développer leurs chiffre d'affaires et leurs bonus. Cet entretien laisse penser qu’ils ne seraient pas propres à la banque, mais caractéristiques de toute l’économie...