Yves Lecoq contraint de vendre sa maison aux Ben Ali !

Le site Rue 89 révèle la pénible aventure immobilière d’Yves Lecoq en Tunisie !

Il y a 5ans, à Hammamet, la voix des Guignols de l’info tombe amoureux d’une bâtisse en bord de mer. S’il n’a aucune difficulté à contacter le propriétaire, il  met en revanche 4 ans à signer l’acte de vente !

Propriétaire de trois châteaux en France, Yves Lecoq est un habitué des transactions immobilières et ce délai ne manque pas de le surprendre : « pour acheter une maison quand on est étranger, même si le vendeur est lui-même étranger, il faut une autorisation du gouverneur. Comme celle-ci ne venait pas, je me suis dit que ça commençait mal… » confie-t-il à Rue 89.
Bien vu ! Ce n’est que le début d’une saga d’ennuis.
A l’acte 2, Yves Lecoq tente naturellement de prendre possession des lieux… mais c’était sans compter sur la présence de policiers devant son portail, lui barrant la route.
C’est au commissariat, où l’on ne s’étonne manifestement pas de questionner un homme quant à ses motivations pour rentrer chez lui, que le comédien apprend que son voisin n’est autre que Mohamed Sakher El Materi, le gendre préféré de Ben Ali, appelé à lui succéder à la tête du pays.
Finalement libéré, Yves Lecoq regagne sa villa où il se pense désormais tranquille… 
Acte 3 : le lion, cerise sur le gâteau
Il décide alors de passer sa première nuit dans le jardin de sa nouvelle maison, pour profiter de la fraîcheur. Mais en pleine nuit, « il est réveillé (…) par les rugissements d’un lion » indique Rue 89. 
Pétrifié, il appelle son gardien qui le rassure «  le lion est dans le jardin de son voisin. Dans la journée l’animal dort, écrasé par la chaleur. Mais la nuit le fauve se réveille et rugit… »
Il ne s’agit pas d'une fable ! Les faits sont confirmés par une dépêche diplomatique révélée par Wikileaks et par l’ambassadeur des Etats-Unis, invité du gendre en 2009.
Bien mal acquis…
En 2010, empeché de faire des travaux et lassé de tous les problèmes rencontrés, Lecoq fini par vendre sa maison à son voisin. 
Aujourd’hui que la famille Ben Ali a fuit le pays, la propriété pourrait bien revenir au comédien... qui n'a pas  l’air d’être pressé de la récupérer ! « C’est un bien mal acquis, acheté avec de l’argent qui l’est aussi… Donc je ne sais pas si ce sera possible » a-t-il confié à Rue 89.

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