
(…) Nous n’étions pas en contact avec les services de renseignement français mais nous savions qu’il y aurait des tentatives et que nous serions ciblés. C’est inhérent à notre industrie. Les équipes qui travaillent sur la voiture électrique le savent. La batterie, les chargeurs et tous les composants sont sensibles. Nous n’avons pas mis en place un système de contrôle des personnes, mais j’ai rencontré les patrons des "business units" pour les sensibiliser à ce risque. Moi-même, je demande toujours qu’on ne me remette pas de documents écrits. Et je recommande à mes collaborateurs de ne pas faire de diffusions larges. Et, bien sur, de ne rien laisser trainer" a déclaré Carlos Ghosn, patron du groupe Renault-Nissan, lors d’une interview accordée au Journal du dimanche.