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Voyager grâce au Wwoof

Publié le 22 janvier 2008 par Aotearoa

Dans le prix d’un voyage, le transport est déjà une grande dépense, surtout pour se rendre de l’autre côté de la Terre. Alors quand on vient de finir ses études et qu’on n’a pas trop de sous, économiser le prix de l’hébergement devient intéressant pour voyager. D’où nous est venue l’idée de faire du Wwoofing.

Le principe est de travailler quelques heures par jour en contrepartie du gîte et du couvert. Cependant, au-delà des aspects financiers, c’est surtout la rencontre avec les locaux qui importe ici. Quoi de mieux pour s’immerger dans un pays que de connaître les gens qui y vivent ?

Wwoof

Le Wwoof, une manière de vivre à la ferme !
Wwoof Wwoof ! Cela signifie « World Wide Opportunities on Organic Farms » ou encore « Willing Workers On Oganic Farms » soit dans notre parlé Gaulois : réseau mondial d’opportunités sur des fermes biologiques ou travailleurs volontaires dans les fermes biologiques.
C’est donc un réseau international de fermes Bio qui accueillent des bénévoles. Ceux-ci travaillent 25h à 30h par semaine et en échange sont nourris-logés.
Pour pouvoir faire du Wwoofing, il faut avoir au moins 18 ans (parfois 16 ans) et adhérer à l’organisation responsable dans le pays concerné (environ 20 à 40 €). Une fois inscrit, une carte de membre nous est remise, ainsi qu’un annuaire papier des hôtes et/ou un accès à l’annuaire internet.

Les hôtes peuvent être des personnes ayant un jardin bio à côté de leur activité professionnelle, des fermes de grande taille, des habitants d’un éco-village, etc.
Les tâches à effectuer sont diverses. Il peut s’agir de s’occuper des animaux, des vergers, des potagers, du bois de chauffage, de la maintenance dans la propriété (peinture, travaux divers), etc.

Les Wwoofers vivent soit avec la famille, soit dans un logement indépendant de type caravane, mais les repas sont souvent partagés avec l’hôte. Le travail demandé représente généralement 4 à 6h par jour.
Pour travailler dans une ferme, il faut contacter l’hôte qui nous intéresse à l’avance, par téléphone, email ou par courrier (peu pratique quand on n’a pas d’adresse fixe). Si l’hôte a effectivement besoin d’un Wwoofer, il faut arranger le séjour avec lui en convenant de la date d’arrivée, de la durée et d’autres informations pratiques.

Finalement, le Wwoofing permet d’embrasser une certaine philosophie de vie, d’aider à développer une confiance en soi, d’apprendre les techniques de base de la ferme bio, et lorsqu’on vient de la ville, c’est une opportunité de découvrir le milieu agricole en s’y confrontant.

Liens utiles :

Wwoof-around the world
Définition du Wwoofing


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