Le baromètre Fevad 2010 sur le commerce électronique est sortie.
Il semble que la crise ait épargné les sites de e-commerce en 2010.
Du moins, ceux ayant intégré le panel iCE 40 (composé je le rappelle des sites suivants : 3 Suisses, Accor-hotels, Alapage, Camif Collectivites, Carrefour, Cdiscount, Celio, Club Med, Darty, Ebookers, Fnac, France-Loisirs, Go Voyages, Ipsopresto, Jm Bruneau, JPG, La Redoute, Lastminute, Ldlc, M6 Boutique, Manutan, Mistergooddeal, Nouvelles Frontières, Pixmania, Quelle, Raja, Rue du Commerce, Sarenza, Sephora, Spartoo, Surcouf, Thalasseo, Topachat, vente-privee.com, Vertbaudet, Viking Direct, Voyages Loisirs, Voyage Privé, Voyages-sncf.com, Welcome Office.
+ les plateformes de paiement : Atos Worldline, SP-Plus (CNCE), Crédit Mutuel-CIC, Monext, Ogone, PayBox, Paypal, disposant des chiffres de plus de 82000 sites.
Quelques chiffres : il existe 82000 sites e-marchand en France (+18000 en 2011) mais la tendance est à la concentration et à la disparition des petits acteurs. Moins de 1% des sites bénéficient de plus de 10000 commandes par mois.
Les sites du panel iCE 40 ont connu une croissance du CA de +15% en 2010. J'aimerai connaître la tendance de l'Ebitda…
De plus en plus de Français achètent en ligne, +12%. Rien d'étonnant à cela…
ET DEMAIN ?
Quelles sont les stratégies de croissance qui s'offrent aux sites encore exclusivement francophones ? Il en reste encore, même parmi le panel iCE 40, des sites exclusivement francophones. Evidemment cela dépend de la taille du site, de son offre, etc. mais…tentons de lister quelques stratégies potentielles de croissance du CA (pas de la rentabilité dans un premier temps).
- Rester sur des cibles exclusivement francophones et élargir son offre (en ajoutant des produits, rachetant des sites, etc)
- Rester sur des cibles exclusivement francophones et investir pour gagner en notoriété
- Tester un marché étranger en opérant la traduction d'une petite partie de son portefeuille produits (les 20 du fameux 80/20 et en oubliant la théorie de la longue traîne pendant quelque temps) et l'enveloppe du site, à la rigueur les CGV et les documents type (factures). Avec un investissement minimal en SEO et référencement local.
- Idem que la précédente voie mais en renforçant son équipe (en interne ou sous-traitance) d'un CM (community manager) multilingue (et pourquoi pas un traducteur) pouvant à la fois répondre aux demandes entrantes, faire office de SAV et animer la cible "internautes étrangers"…
- Attirer les internautes non francophones en proposant un site traduit dans la langue du pays visé, mais sans équipe locale , si ce n'est qu'une personne ou deux dans un premier temps chargées de référencer le site et de répondre aux questions des futurs clients ?
- Partir à la conquête d'autres pays en créant des équipes locales, en faisant traduire son contenu (enveloppe du site et traduction des descriptifs produits) et répondant aux contraintes logistiques et de paiements ?
ANYONE ? D'AUTRES IDEES ?
ET LA QUESTION SUBSIDIAIRE : qu'est ce qui ne s'achète pas encore sur Internet ? (Niche ? Opportunités ? hum hum…)