Dur sujet que celui de la peine de mort

Aux Etats Unis, ces dernières années, les associations contre la peine de mort sont devenues plus actives et plus efficaces. Leur principal objectif est de montrer l'absurdité du système en défendant les cas les plus flagrants de non-justice. Ils ont réussi à faire libérer, je dis bien libérer, des innocents (entre 3 et 5 par an), qui allaient être exécutés dans les jours ou les semaines qui suivaient. Des prévenus condamnés à la peine de mort par erreur de justice, des gens totalement innocents. Si on ne compte que ceux qui ont été prouvés innocents, depuis 1973 il y a 1% d'innocents parmi les prévenus condamnés à la peine de mort! Est ce que une Société est prête à exécuter des innocents afin de satisfaire 100% des familles de victimes?

Car il est là le débat, la question n'est pas sur la peine de mort, la question c'est sur la société et sa justice. Est ce que la justice doit se placer exclusivement du coté des familles de victimes?

Bien sûr cela n'enlève rien à l'horreur d'un crime et à la souffrance des familles. Bien sûr nous pouvons nous mettre et nous devons nous mettre à la place des familles pour mieux les aider. Nous Oui, mais pas la loi. La loi de la République doit  représenter la Société, pas uniquement la victime. Je dis ça sachant très bien que si on touche à mes garçons, la loi ne protègera pas les coupables. Je me mettrai hors la loi pour rendre ma justice. Faut-il rétablir la peine de mort pour autant?

Tout ça pour en arriver au clash d'hier soir entre Robert Ménard et Vincent Paillon. Vidéo ci-dessous. J'aime bien Peillon, c'est quand même autre chose que Ségo. Si le PS se réveillait et mettait un Peillon comme candidat unique, je voterais PS au premier tour.

La  vidéo, C'est ici: 

http://www.lepost.fr/article/2011/01/30/2388400_clash-menard-et-peillon-sur-la-recidive-et-sur-la-peine-de-mort.html

Et puis j'allais oublier Badinter, quand même!! Je me souviens d'un excellent bouquin du couple Badinter sur Condorcet. J'ai pas le temps d'aller chercher la référence.