La lecture de la dernière revue de presse de l’Adetem me laisse perplexe. Dans ce « best of du marché » compilé par l’Association des Professionnels du Marketing, il n’y est plus question que d’internet. Jusqu’à overdose j’ai envie de dire. Enseigne participative, rich média, affichage digital… il n’est plus question que d’internet à la sauce twitter et autres foursquare. Du coup, je m’interroge. Beaucoup. Est-ce que vraiment nos métiers demain ne se passeront plus que sur un seul et unique média ? Est-ce que sorti du 2.0 il ne se passe rien dans le pourtant vaste monde des marketeux ? Avec une telle overdose ne risque-t-on pas au contraire de rebuter certains patrons qui se méfient des effets de « mode » (j’en ai déjà croisé) ?
Je suis la première à défendre ardemment la cause de la communication et du marketing sur le web. Mais franchement, est-ce que l’on peut accepter que tout ne se joue vraiment qu’ici ? Que le marché soit excitant parce qu’en perpétuelle évolution, ok, mais quand même, il se passe des choses ailleurs non ?
De là où je suis maintenant, j’entends tous les jours parler de programmes de fidélisation, de stimulation, de développement des ventes. Et vous savez quoi ? Et bien mes collègues, j’ai l’impression qu’ils s’en fichent un peu du 2.0. Parce que oui, ils montent des opérations sur le ouèbe mais ne le considèrent que comme un support, un média. Rien d’autres. D’ailleurs, quand je prononce Twitter ou Foursquare devant eux, ils me regardent avec de grands yeux. Et pourtant ça marche pour eux, plutôt même très bien.
Alors que pensez de tout cela ? Vous qui êtes dans la vraie vie, vous ne vibrez que pour le 2.0 ou d’autres choses vous intéressent ?