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Et si Nicolas Sarkozy n'était pas candidat en 2012 ? C'est un schéma qui commence à être évoqué de plus en plus fortement tant les remontées du terrain font prévoir une campagne très délicate pour lui.
Et si 2012 devenait progressivement une "campagne impossible" pour le Chef de l'Etat ? Davos vient de démontrer l'impuissance internationale à régler les problèmes. Les G8 et G20 risquent d'abord de coûter cher avant de donner des résultats concrets lisibles par l'opinion.
Sur le terrain, l'opinion voit sa colère monter. La "grégarisation de l'opinion" risque de se manifester dès les premières démonstrations de colères. Que deviendrait l'image d'un Président - candidat incapable de se déplacer sans des cordons de CRS ?
Cette hypothèse libérerait-elle un espace de plus à Marine le Pen alors seule détentrice de l'image d'autorité ?
Ce qui est sûr, c'est que l'ambiance est à la poussée des fièvres collectives avec des mouvements de masse qui risquent de prendre de l'ampleur à mesure que la présidentielle avance.
Dans plusieurs formations politiques, il semblerait que l'hypothèse de la non-candidature de Nicolas Sarkozy soit désormais une possibilité intégrée dans les scenarii.