Le marché des cartes bancaires volées !

Publié le 03 février 2011 par Edelit @TransacEDHEC

Le prix d’un numéro de carte bancaire volée ? 2 dollars.

La société de sécurité informatique PandaSecurity a publié une étude sur la cybercriminalité, et les conclusions sont inquiétantes.

«Un vaste réseau de revente de données bancaires et d’autres produits, actif dans des forums et plus de cinquante boutiques en ligne spécialisées» a été dévoilé par l’enquète de PandaLabs,  le laboratoire de Panda Security spécialisé dans la lutte contre les programmes malveillants.

«Le prix passe à 80 dollars pour des comptes approvisionnés, et dépasse 700 dollars pour accès à un compte avec plus de 82.000 dollars», indique cette étude.

Toujours selon cette enquètes, les e-criminels se sont diversifiés : ils ne s’intéressent plus seulement aux numéros de cartes bancaires, mais aussi à une gamme plus étendue d’informations, comme des identités bancaires, ou des fausses cartes de crédit.

Un secteur en plein essor…

«Puisque l’anonymat est de la plus haute importance, beaucoup de revendeurs utilisent des forums clandestins pour rester inaperçus», selon PandaLabs. «En fait, leur bureau, c’est internet». «Certains sont plus audacieux, et ont des comptes de façade sur (les sites communautaires) Facebook et Twitter».

«Les cybercriminels sont complices les uns des autres et s’assistent mutuellement dans leurs efforts pour voler des informations personnelles à des fins de gains financiers», témoignent des spécialistes infiltrés dans des réseaux criminels.

Les cybercriminels proposent d’ailleurs une gamme de service, qui témoignent de l’évolution du secteur. En effet, c’est l’utilisation de la carte volée qui pose problème la plupart du temps : la carte permet d’acheter des marchandises sur internet, mais comment assurer la confidentialité de la livraison ? Des pirates proposent leur service de  « receveur » de marchandises volées, en effectuant le paiement eux même et en renvoyant la marchandises au demandeur. Un service facturé 30 à 300 dollars.

Ainsi, les pirates des temps modernes ont le potentiel de dominer le monde de la e-banque tout comme leurs ancètres dominaient les mers.

GdC