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Les mensonges d'Alliot Marie et les bouffons de la télévision.

Publié le 03 février 2011 par Hermes
Les mensonges d'Alliot Marie et les bouffons de la télévision.
Les bouffons de la République ont ceci de reconnaissables qu’en outre d’une panse bien nourrie et d’un portefeuille bien garni, ils ont tant d’amis qu’ils n’ont guère recours à celui-ci pour remplir celle-là.
Mais surtout, quels acteurs ! Car tenir un rôle pour eux c’est surtout mentir et être capable derrière un sourire ingénu de déverser la même fable un même soir, sans en changer une virgule, sur plusieurs plateaux de télévision.
Peu de temps après notre Fredo, héros de l’Odyssée tunisienne, nous fûmes donc gratifiés d’une bouffonnerie de Madame Alliot Marie qui nous récita un texte sans doute mis au point dans les recoins d’un ministère… mais nous n’entendîmes point la version du compagnon, lui aussi ministre… Et dont l’opposition oublie, pourtant, de demander, de la même manière, la démission ! Allez, M’ssieurs - dames de l’UMP, n’oubliez pas d’accuser ladite opposition pour ce sexisme ignoble !
Revenons à la fable : Notre couple ministériel arrive à l’aéroport de Tunis. Il faut maintenant se rendre à Tabarka situé à deux heures de route. Aziz Miled est selon la version bouffonesque « un vieil ami de la famille » et « victime » de Ben Ali, ce qui n’empêcha pas celui-ci d’être richissime et signataire d’une motion de soutien au dictateur ! Là ça devient un peu brouillon…
On ne sait pas très bien si nos « amis » avaient prévu de se rencontrer ou si le hasard… Bref, le hasard tient dans la fable un rôle magique : L’hôtel où se rendent nos tourtereaux appartient justement à notre Miled qui, miraculeusement, doit aussi s’y rendre en avion privé. Comme nous l’expliquera à Canal+ puis sur la 2, Sainte Alliot Marie, si on ne peut plus accepter ça, on ne pourra même plus se faire conduire par un ami en voiture ! Interdit de rire…
Mais le plus drolatique c’est de voir nos Denisot-Pujadas froncer les sourcils pour se poser en journalistes crédibles sans jamais poser les questions qui tuent : Quel jour, quelle heure, comment comptiez-vous vous rendre à Tabarka ? Aviez-vous retenu une voiture de location ? Avez-vous payé par chèque, etc. Non, rien !

Heureusement d'ailleurs car, quand ça devient précis, notre bonne dame se trouble, s'embrouille avec les dates, mais nos anges gardiens veillent!
Nos journalistes ne sont ici que l’autre face de cet écran magique où la question floue ne commande que des réponses brumeuses, quand les sourcils froncés de ceux-ci ne servent en réalité qu’à mettre en valeur le sourire épanoui de vérité de celle qui s’invite à la fête et qu’on remercie toujours par « Merci d’avoir répondu à notre invitation ».Ainsi vont les mœurs de nos "journalistes"…
« Qu’ils s’en aillent tous ! » lançait un affreux populiste. Un pied dans la bonne soupe démocrate avec bons sentiments à l’appui, l’autre dans le mauvais bouillon de la dictature Ben Ali et Moubarak, il faut savoir patauger pour ne pas se noyer dans cette tambouille où nagent quelques politiciens pas propres et quelques journaleux qui ne le sont pas moins: Les bouffons…

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