Au nom de la dette et des déficits qui pour l’essentiel servent et on servi à engraisser le capital , à dégager affaires et profits pour les plus riches, il faut payer. Dépenses sociales
disent ils, ce qui est faux, puisque l’essentiel des dépenses sociales reposent sur les cotisations du secteur socialisé et sur l’impôt direct le plus injuste , les impôts locaux. Les
salariés n’y n’échappent pas , jusqu’au dernier centime. Les « investisseurs » peuvent non seulement échapper aux différentes cotisation, mais également à l’impôt et même percevoir des sommes ,
payées par les plus pauvres. Après les gabegies du système, la note est répartie sur les salariés et leur travail. Moins de dépenses, pour l’Etat bourgeois, c’est moins de fonctionnaires,
moins de service public, moins de protection, moins de répartition et plus de travail et de sueur pour ceux qui ont un emploi .
Le patrimoine national est bradé aux petits amis qui ainsi pourront s ‘enrichir davantage. Sécu ,Santé, formation, enseignement, transport, énergie, retraites. Tout y passe et il n’y a aucune
limite. Il reste les missions « régaliennes » qui au même titre que les missions de services public peuvent être parfaitement concédées. La sécurité publique est devenue une marchandise, comme
tout le reste. L’Etat se désengage progressivement de ce secteur. Plus de sécurité assurée par la gendarmerie et la police lors de grandes manifestations festives, culturelles et sportives ou à
des prix prohibitifs . Pour répondre aux normes de sécurité imposées, les organisateurs font de plus en plus appel à des officines de gardiennage et de vigiles. Une sécurité privée se développe,
avec ses agences et officines, qui font également dans le renseignement, enquêtes et filatures et à cela vient s’ajouter les « milices de citoyens » Au USA comme dans certains pays très libéraux
sous domination US se développent également des unités privées militarisées. En Afghanistan, comme en Iraq, il y a sur le terrain des armées privées, au nom et au même titre que l’armée
US.
En France la
police et la gendarmerie sont orientés vers des missions plus répressives, laissant le champ de la sécurité publique et de la dissuasion. Des laboratoires privés sont désormais en concurrence
avec la police scientifique. Les secteurs du sauvetage n’est pas en reste avec le retrait de la surveillance des plages et déjà des études sont en cours pour se désengager du secours en
montagne afin de verser cette activité vers le secteur marchand ou sur les collectivités qui ne pourront faire autrement que de concéder. C’est un processus en cours. Ils en déduisent déjà une
baisse des effectifs qui pèsent sur les finances publiques, directement. Le résultat, c’est un coût supplémentaire pour les collectivités , les réseaux associatifs et les particuliers
contribuables. La note sera plus salée, pour des activités liées au profit de quelques uns et sans que soit dispensée une formation équivalente pour assumer ces missions.
On connaît pourtant les dérives d’un tel système, notamment en Colombie entre autre et l’utilisation qui en est faite avec la subordination de la sécurité aux grands intérêts privés. Gendarmes et
policiers devraient méditer et savoir qu’ils ne sont pas intouchables et pas plus qu’un chirurgien hospitalier, qu’une infirmière ou qu’un enseignant, ni moins mais au même titre. Face à leur
mécontentement, il faut qu’ils sachent, qu’il y aura de leurs collègues pour les matraquer et même des organismes privés qui sont prêts à remplir cette fonction. Il n’y a rien de sacré qui ne
puisse être soumis à la marchandisation et aux profits, telle est l’évolution du capitalisme dans sa version moderne, le néo libéralisme. Evidemment les fonctionnaires de police et les gendarmes
tentent de résister et font savoir comme ils peuvent leur mauvaise humeur. Moins nombreux et plus de travail mais il en est ainsi, partout et en pire. La grande difficulté c’est pour
certains corps, de ne bénéficier d’aucune solidarité réelle de la part de l’opinion publique, du moins de celle qui a une tradition de lutte. La droite vient de reculer mais son processus est en
marche, comme partout ailleurs et quel que soit le secteur.