Jusqu’en 1982, la politique européenne de la pêche avait pour objet de protéger le marché européen par la mise en place de protection douanières et de garantir l’activité des flottilles de pêche des pays membres dans les eaux européennes, jusqu’au moment où la nécessité de protéger la ressource halieutique s’est imposée.
À partir de ce moment, l’Europe a mis en place, espèce par espèce, des totaux de pêche globaux, basés sur des avis scientifiques, à répartir entre États, les fameux quotas, qui n’ont pas manqué d’être contestés de toute part.
La France est engagée dans la mise en place un plan de développement durable pour la filière pêche, afin de renforcer la viabilité économique des entreprises de pêche affectée par la hausse des carburants et dont l’activité est limitée par les quotas qui, d’après des déclarations ministérielles, notre pays semble vouloir, sinon supprimer mais aménager.