Wonder Woman : le script

On a appris ce matin que le script (officiel ?) du projet de série télé sur Wonder Woman a été dévoilé sur internet. Il s’agit du scénario du pilote écrit par David E. Kelley. Dans ce script il impose sa vision d’une femme moderne, dans la lignée de ses autres héroïnes, une femme passionnée qui se soucie de ses collègues et de ses amies. Diana Themyscira en civil, est à la tête d’une multinationale, devient Diana Prince sous son identité secrète. Elle demeure dans une maison luxueuse et possède également un appartement à Los Angeles qui lui sert de base d’appoint lorsque qu’elle agit en tant que Diana Prince/Wonder Woman. L’aspect « ambassadrice de la paix » du personnage semble ici être mis de côté pour mettre l’accent sur le côté vigilente où elle lutte contre la criminalité dans les rues de Los Angeles, en collaboration avec la police. Concernant ses pouvoirs sa super force est bien là, ainsi que les bracelets et le lasso. On apprend aussi qu’elle porte un gilet par balle et qu’elle s’entraine physiquement pour être au mieux de sa forme. On voit donc qu’il va y avoir pas mal de différences entre l’héroïne des comics et celle de la future série. La grande ennemie qu’a choisi Kelley pour se mesurer à la belle amazone se nomme Veronica Cale, une business-woman sans scrupule et extrêmement intelligente, une nemesis crée par Greg Rucka comme étant  la Lex Luthor de Wonder Woman. D’autres personnages issus de ma BD seront aussi présents comme Myndi Mayer, Ed Indelicato, Candy Etta et bien entendu Steve Trevor. Il est bien évidemment question d’une romance entre les deux personnages, ou plutôt une relation compliquée, car il faut bien mettre un peu de piment là dedans, sinon ça n’interesserait personne.

On est donc bien loin de la déesse guerrière, la version de Kelley n’est pas inintéressante mais elle me fait plus penser à la série télé Birds of Prey qu’à autre chose. Et on sait tous comment a fini BOP… mal. Écrire sur un personnage aussi important et symbolique que WW est fichtrement casse gueule, car il faut à la fois séduire les spectateurs potentiels et les fans intransigeants. Comme à chaque fois lorsqu’il s’agit d’adapter à l’écran un super héros vous me direz. Sauf que des super héros, il y en a au taquet. Wonder Woman est unique. Elle n’est pas la seule mais c’est la reine et la pionnière parmi toutes ses congénères. Alors respect.