Les 10 tendances de l’informatique de l’année 2011

Voilà un mois de passé en cette année 2011 ! Et, après le bilan que nous établissions de l’année 2010, 2011 devrait signer la fin de l’informatique multi-modale qui privilégie très largement le client lourd face au client léger. L’explosion des données, du stockage, des débits des réseaux et de l’Internet pose la question de l’adaptation des technologies du traitement de l’information à ces gros volumes.

Voici quelques tendances qui devront dynamiser l’activité de l’IT  :

1. Internet : veille et référencement
   Le glissement de la communication dans le domaine de l’Internet exige un effort et une mobilisation toujours plus grande dans ce domaine de la part des entreprises et des collectivités. Il faudra cette année former les salariés à organiser leur communication sur ce nouveau support afin d’assurer la visibilité de leurs marques.
2. Langages et développement : C#, Python et HTML5
   Les deux langages qui ont  le vent en poupe, selon TIOBE,  sont Python et C#. Python a l’avantage de fonctionner en mode interprété et compilé. En matière de développement Web, la concurrence est féroce entre une logique de développement rapide portée par les RIA tels que Flash et Silverlight et une logique ouverte portée par le HTML5. Avantage au HTML5 ?
3. Open Source : Linux et les CMS
   Pour rester dans la compétition, les SSII qui portent les applications sur le Web sous la pression des entreprises utilisatrices sont confrontées à une logique de diminution de leurs coûts de production et aussi de productivité. Inutile, dans ce cadre, de réinventer la roue : les CMS  fournissent un cadre de développement pour les applications Web hébergées dans le cloud dont une grande partie de l’infrastructure est prise encharge par Linux ! Fonctionnant, à titre principal, en mode interprété, les CMS à base de script PHP devront très vite évoluer en terme de performance pour que ces solutions soient considérées comme de véritables solutions professionnelles.
4. Stockage : SSD
   Du point de vue matériel, l’année 2011 devrait être marquée par la généralisation des technologies SSD en termes de stockage. Le SSD fournit une réponse à la lenteur ressentie à l’utilisation des systèmes d’exploitation et des applications utilisées du fait de leur inflation fonctionnelle.
5. Sécurité informatique : dépérimétrisation
   Du fait du développement des terminaux mobiles et aussi de la multiplication des applications informatiques et des usages, la vision périmétrique de la sécurité devient en grande partie obsolète : il n’y a plus de périmètre. A l’image de Windows 7 et de Windows 2008, les systèmes devront fournir des pares-feux associant applications utilisées, protocoles, ports et adresses utilisées. Linux, depuis le noyau 2.6.14, ne permet plus, en standard, de filtrer par application !
6. IPV6 : c’est pour maintenant !
   Il ne reste plus que cinq lots de 16,7 millions d’adresses IPV4. Autrement dit, la migration vers IPV6 sera, plus que jamais, d’actualité en 2011 ! Avec IPV6, plus de NAT et de broadcast.
7. Nosql : le stockage en mode colonne
   Initié par Google du fait de la redondance des données dans les « tables », l’organisation du stockage des données ne peut plus être pris en charge en mode ligne. Le nosql organise les données en colonne en utilisant la compression afin de minimiser l’espace consommé. La performance d’un moteur de bases de données dépend très étroitement du volume du stockage et de son organisation !
8. La Business Intelligence : un secteur à l’avenir certain !
   Seul domaine à avoir continué à progresser malgré la crise, la BI s’est considérablement « démocratisé » sous l’impulsion de Microsoft notamment avec SQL Server 2008. Les entreprises cherchent aujourd’hui à affiner l’exploitation de leurs données dans le domaine du marketing principalement.
9. Le cloud : quel avenir pour les informaticiens ?
   Si une grande partie des entreprises accélèrent l’externalisation de la messagerie et généralisent l’utilisation du SaaS, c’est qu’elles considèrent que l’informatique n’est plus leur métier. Pour autant, elles auront besoin d’architectes et de consultants à leur côté pour les accompagner dans leur choix. Elles auront besoin de partenaires compétents.
10. La GreenIT : peut mieux faire !
    Le développement de l’informatique et de la puissance des micro-ordinateurs a amené dans un 1er temps à virtualiser les machines physiques. En Île de France, le réseau RTE a aujourd’hui beaucoup de mal à répondre à la demande en matière de création de datacenters. L’effort de diminution de la consommation d’énergie liée à l’informatique va continuer de s’appliquer et tendre à se généraliser en 2011.

Crédit photos : Wimadame

Source : Ecole informatique exia.cesi

Année 2001BIBusiness IntelligenceC#CloudCloud ComputingCMSDépérimétrisationGreenITHtml5Informatique 2011IPV6LinuxNosqlPythonRéférencementSécuritéinformatiqueSSDStockage