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Violences de gendarmes : Nous pas formés, Alors nous taper !

Par Rédacteurprovocateur
Violences de gendarmes : Nous pas formés, Alors nous taper !Comme vous le savez peut-être, cette semaine à Anduze, une manifestation a dégénéré. Un des manifestant a filmé toute la scène et l'a publié sur internet. 

Les grands journaux ont défini ceci comme une "intervention musclée", et après avoir vu la vidéo, je peux vous garantir que les coups de matraques et les lancés de fumigènes sur le groupe de manifestants composé en grande partie de personnes âgées étaient autre chose qu'un simple excès de zèle de la part de nos si loyaux représentants de l'ordre.Personnellement, vu la récurrence de ces dérapages je classe ce genre de fait divers dans les rubriques "Comme d'habitude" ou "Vous êtes étonnés ?"Par contre, ce qui me pousse à vous parler de ça aujourd'hui, c'est que suite à la publication de ce média, les messieurs en bleu ont été contraints de rendre des comptes. Je suppose donc que des réunions à rallonge imbibées de bière et de beignets (oui je sais c'est cliché) où la matière grise de leurs représentants a dû bouillir, ont été organisées afin de présenter une plaidoirie au grand public.

"Les gendarmes départementaux ne sont pas formés au maintien de l'ordre" 
Christian Contini, président de l'association Gendarmes et citoyensNon, vous ne rêvez pas, c'est bel et bien la défense de la gendarmerie pour justifier la violence dont ils ont fait preuve durant cette manifestation !Outre le ridicule qu'inspire cette citation (les gardiens de l'ordre ne sont pas formés au maintien de l'ordre, normal), c'est surtout le fondement de cette défense qui me fait sourire.En effet, que comprend-on quand nous lisons ceci ?"Les gendarmes ne sont pas formés au maintien de l'ordre alors ils n'ont pas d'autre choix que de gazer et matraquer tous les individus qui passent à portée lors d'une manifestation."Ou plus simplement :"Nos gendarmes sont des bœufs".Conclusion, je conseille fortement au gouvernement d'investir dans des sacs de frappe et de les installer en gendarmerie. Ça permettra peut être à nos gardiens de la paix d'exprimer leur frustration face à une agression (ou une personne qui parle un peu fort) et d'éviter que "manifestation" devienne le synonyme de "défouloir à bleus".

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