Je m’interroge régulièrement sur la notion d’approche globale, que j’ai du mal à définir et à distinguer des actions civilo-militaires (ACM- CIMIC). Mon trouble doit être partagé, si j’en crois ce que j’ai entendu l’autre jour du Col Claver lors d’un forum de l’IRSEM (11 janvier, Quelle relation transatlantique ?).
![photo_approche_globale.jpg, fév. 2011 photo_approche_globale.jpg](http://media.paperblog.fr/i/412/4122796/acm-approche-globale-L-KvQ6UJ.jpeg)
A noter d’ailleurs le prochain, le 8 février, sur l’influence française à Bruxelles, qui se tiendra de 12h30 à 14H00 à l’école militaire (amphi Lacoste).
C’est donc avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu, justement dans une publication de l’IRSEM, ces définitions suivantes :
« Il ne faut pas confondre les aspects CIMIC, plus limités au cadre opérationnel de la gestion de la crise, et l’approche globale, philosophie plus large et plus récente.
Correspond à l’appellation CIMIC le dispositif mis en place par les forces armées pour obtenir la neutralité des populations sur un terrain de crise. C’est donc avant tout faire le nécessaire du côté militaire pour que l’interaction se passe au mieux.
A l’inverse, l’approche globale est beaucoup plus prospective et ne concerne par uniquement le théâtre d’opération. Elle ne vise pas seulement la neutralité des populations, mais elle cherche bien à gagner les cœurs et les esprits des habitants du théâtre. Il s’agit d’opérations de séduction vers les populations locales par la reconstruction et la restauration de la gouvernance ».
In Cecile Wendling, « L’approche globale dans la gestion civilo-militaire des crises », cahiers de l’IRSEM novembre 2010, p 18.
Je regretterai seulement l'usage de CIMIC au lieu d'ACM (action civilo-militaire)
O. Kempf