Les carnets de Barcelone : l’arrivée

Chaque semaine, Anaïs partage l’expérience de son séjour à Barcelone dans le cadre d’un échange Érasmus. Aujourd’hui : l’arrivée en terre hispanique

 

Je m’appelle Anaïs, j’ai 22 ans et j’ai étudié à Lille en école de commerce ces deux dernières années. Depuis le 25 janvier, je suis étudiante en Erasmus à Barcelone. Je vais avoir la chance d’y passer les six prochains mois. Chaque semaine, je vais vous faire partager mon expérience à l’université de Barcelone, dans la faculté d’économie et d’entreprises.

Pourquoi Barcelone ?
Parce que je souhaitais étudier dans un pays hispanophone, dans une ville cosmopolite et dynamique et tant qu’à faire, dans une université reconnue. Après quelques recherches, j’étais conquise par la ville de Barcelone et enchantée à l’idée d’étudier à l’UB (université de Barcelone). J’avais envie de voir le monde, de perfectionner ma connaissance de l’espagnol et de m’enrichir au contact de différentes cultures. Je suis jeune, j’ai saisi l’opportunité de partir à l’étranger dès qu’elle s’est présentée à moi. Désireuse d’avoir le temps de m’installer avant de commencer les cours, j’ai choisi de partir le 25 janvier, pour bénéficier une semaine avant le début du semestre. L’auberge de jeunesse m’apparaissait être une bonne solution pour ne pas réserver un appartement en colocation sans l’avoir vu et sans avoir rencontré les colocataires. Rencontrer d’autres jeunes de diverses origines, aux perspectives différentes, au moment où l’on débarque soi-même dans une ville jusqu’alors inconnue, c’est réconfortant. Et l’avantage financier de l’auberge de jeunesse est indéniable.

Sortie de l’avion, je me rends à l’auberge à 12 heures. Des recherches sur internet en amont m’avaient permis d’avoir déjà trois appartements à visiter le jour même.

En Espagne, les schémas urbains et les logiques architecturales diffèrent beaucoup de la France. On trouve beaucoup de patios intérieurs, et des rues très étroites, perpendiculaires aux grands axes. C’est une caractéristique des pays du Sud. C’est déjà dépaysant. Première visite à 15 heures : que suerte* : très bel appartement, bien agencé, bon quartier, bien desservi par les transports, une grande chambre, une charmante terrasse et un colocataire très sympathique. Après un café pour mieux connaître cette personne, je me suis remise en route, sachant déjà qu’il allait m’être difficile de trouver une meilleure opportunité.

J’avais raison. Ainsi, en un jour seulement, j’ai trouvé l’endroit dans lequel je vais vivre tout au long de mon semestre Erasmus. J’ai emménagé ce matin. C’est excitant de changer de vie, de partir comme à l’aventure. De ne pas savoir ce qui va se passer le lendemain. D’avoir à prendre rapidement des décisions qui vont impacter une vie entière. J’ai l’impression qu’ici tout va s’enchaîner très vite. Je vais donc en profiter un maximum. Ne vous inquiétez pas, je vous donnerai les moindres détails de la vie qui m’attend ici à Barcelone ! ¡ Hasta luego !**

Anaïs Douron, le 27 janvier 2011

*quelle chance *

A bientôt !