Risque de contamination : rappel de lingettes alcoolisées

Alors que les affaires liées aux problématiques médicamenteuses se multiplient depuis quelques semaines, les autorités sanitaires dévoilent un nouveau cas de risque de contamination s’agissant de l’utilisation d’un produit de parapharmacie. Néanmoins au-delà de institutions officielles nationales, cette communication à vocation curative est également effectuée par les mutuelles santé. En effet, les pouvoirs publics ont parfaitement compris désormais qu’il est absolument fondamental d’associer les mutuelles santé à cette politique d’information parce qu’elles jouent un rôle primordial. A ce propos au regard du délitement de la protection sociale principale délivrée par l’Assurance Maladie, les Français se tournent résolument vers les mutuelles santé.

Or en l’espèce, l’Afssaps vient de dévoiler une affaire relativement grave au sujet de laquelle nous vous invitons à lire partiellement le communiqué récemment publié : « Le signalement d’une infection au niveau cutané sans menace du pronostic vital, provoquée par un germe (Bacillus cereus) a été rapporté aux USA après utilisation de tampons alcoolisés fabriqués par la société Triad. Les tampons et lingettes alcoolisés sont utilisés pour désinfecter la peau avant l’administration de solutions injectables destinées au traitement de pathologies variées, notamment patients atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère chez l’adulte, de sclérose en plaques, patients hémophiles, patients atteints de cancers. Ces tampons et lingettes alcoolisés sont soit commercialisés en kits associés à des médicaments, soit distribués seuls. Par mesure de précaution, le fabricant  (société Triad) a effectué le rappel des produits distribués seuls. Pour les autres produits se présentant sous forme de kits, les tampons et lingettes de marque Alco-Prep ne doivent pas être utilisés.et être remplacés par des compresses stériles ou du coton avec de l’alcool modifié. Les autres composants du kit (aiguille,…) et le médicament associé ne sont pas concernés et peuvent être utilisés. Un dispositif d’information a été mis en place auprès des professionnels de santé (médecins et pharmaciens, hospitaliers et libéraux) pour porter cette information à leur connaissance et leur demander de la relayer aux patients concernés. » En conséquence, les mutuelles santé vont activer leurs outils, essentiels numériques, afin d’alerter l’ensemble de leurs adhérents face à ce danger potentiel de contamination bactérienne.