L’INDECIDE.
Temps où il n’y avait pas de temps
où les possibles hésitaient
dans le silence immatériel
et dans le grand
ramassement
L’espace qui allait
jaillir
était un germe palpitant
tout était encore
en sommeil…
C’était au seuil
de la clarté,
du mouvement
vers l’avenir,
le monde n’était qu’un caillot
grouillant de potentialités
les lignes
attendaient leur dessin
et les desseins se chevauchaient
formant des
intersections
ou se laissant
intercepter
par quelque crue de l’infini…
mais il s’en est fallu de peu
que l’indécidé ne
triomphe !
Patricia Laranco.