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Esclaves de la Chine, c'est pour bientôt... Grace à nos politiques...

Publié le 05 février 2011 par Philippejandrok

f6eb66394a7967e5297a6e40d11cc58c.jpgEn règle générale, dès que l’on pointe du doigt une réalité on est considéré comme anti quelque chose, anti quelqu’un… Or, soulever des points importants concernant l’Amérique, sa politique, son rôle scandaleux dans la dernière crise économique mondiale, la Chine, notre gouvernement, tous ces points n’impliquent pas un dégout ou un rejet, mais reflètent une simple analyse, parfois teintée de ressentiment envers l’injustice dans laquelle on nous plonge.

Je n’ai rien contre les chinois, ce sont des gens travailleurs et très sympathiques, j’en rencontre beaucoup depuis mon voyage et j’ai d’excellents rapports avec eux, ils ne sont pas directement visés lorsque je soulève une critique, c’est tout un système qui l’est, un système organisé par les industriels des plus grandes puissances occidentales qui ont déstructurées tous les marchés.

Il y a encore vingt ans, on trouvait sur le marché de la consommation, des chaussures Espagnoles, des T-Shirt Turques, des cuirs Italiens, chaussures, sacs et vestes, des sandales portugaises, des costumes Français… aujourd’hui, tous ces producteurs ont disparu au profit d’un seul, la Chine.

Pourquoi ? Tout simplement parce que des industriels Occidentaux avides de faire des profits encore plus importants ont décidé délocaliser leur production en Chine sans se préoccuper du tissu artisanal national. En agissant de la sorte, on a laissé entrer le loup dans bergerie en permettant à la Chine de se développer avec des idées qu’elle n’avait pas, mais les chinois apprennent vite, très vite, et les élèves ont rapidement dépassé le maître.

La conséquence est dramatique pour tous les pays Occidentaux qui sont devenus exclusivement des sociétés de service sans produire, sans manufacture, car les coût sont trop importants et surtout par rapport à la chine qui paye par mois, ce qu’un ouvrier Français gagne en deux jours.

La question que je pose est :

- Pouvons nous continuer de la sorte à accepter des productions chinoises aux dépens de notre propre économie ?

Si les ouvriers perdent leur emploi, s’ils n’ont plus les moyens de consommer auprès des commerces de proximité qui se trouvent dès lors, lésés et tirent finalement le rideau de fer par manque de clients. La moralité nous apprend que la dépendance économique est liée à la productivité, mais si en plus, l’État Français fait tout pour limiter la création d’entreprise avec des législations imbéciles et fastidieuses, pour ne pas dire si complexes, qu’il faut être courageux ou fou pour créer son entreprise en France et ce, pour plusieurs raisons, la première :

- Notre État ne se préoccupe pas de votre réussite, il envisage déjà les bénéfices et vous demande avant même l’exercice d’acquitter des taxes sur une trésorerie que vous n’avez pas encore. Attitude stupide évidemment, mais c’est ainsi, là-dessus on vous exempt de TVA la première année, mais lorsque l’on sait qu’une entreprise doit passer le cap des cinq ans pour véritablement être rentable, cela relève de l’utopie dans la conjoncture actuelle. Imposer des entreprises, les harceler de taxes et de devoirs alors que les commerçants parviennent à peine à survivre (puisqu’il n’y a plus de clients), où est l’intelligence du politique dans cette affaire ? Le politique s’augmente, bénéficie d’un régime de faveur et d’un salaire bien au dessus de la moyenne alors qu’il ne sert qu’un parti avant de penser servir le citoyen, car s’il servait le citoyen, cela se saurait, cela se verrait, sinon, pourquoi la France est-elle à genou, pourquoi les commerçants ferment-ils boutique dans toutes les villes de France ? Les politiques, confinés dans l’hémicycle, dans leur bureau, de leurs ambitions, ne voient rien.

La seconde raison est que personne ne vous aide et que vous vous trouvez en concurrence avec des coreligionnaires autrement plus puissants que vous, les Chinois.

Exemple : il existe en Nouvelle Zélande un produit d’excellente qualité, le Mérinos, une laine très fine pouvant être portée en été comme en hiver, son pouvoir isolant est remarquable et il est naturel. La production était exclusivement Néozélandaise jusqu’à ce que les fabricants locaux décident de s’enrichir d’avantage et de délocaliser en Chine, se faisant, les ouvriers néozélandais se sont retrouvés au chômage et les ouvriers chinois rêvent de richesse.

Une entreprise locale, dont je tairais le nom a donc décidé de produire en Chine ses pulls en mérinos, laissant sur le carreau, 900 ouvriers Australiens et 100 néozélandais. D’autres entreprises suivent le même chemin, laissant nombre d’hommes et de femmes sans emplois pour longtemps. Mais, il y a un hic ! Les produits souffrent de malfaçon, car les chinois vendent la laine qu’ils ont travaillée au poids, la laissant brute sans en retirer les fibres ingrates, conséquences, nombre de produits en Mérinos peluchent. Il a fallu que des contrôleurs locaux inspectent la matière première pour ne pas se faire avoir par les producteurs chinois qui ne sont pas tous très honnêtes et qui ont des pratiques mafieuses comme dans le Sud de l’Italie. Mais des producteurs néozélandais s’accrochent et vendent moins chers des mérinos de meilleur qualité que les produits fabriqués en Chine qui ont une politique commerciale agressive très efficace.

En France, un Rhumatologue qui se plaignait de l’industrie chinoise m’avait dit un jour qu’il se promenait sur les routes d’Alsace avec son épouse, et qu’il était passé devant un dépôt qui vendait des produits de confection à des tarifs défiant toute concurrence :

- Vous vous rendez compte, une veste polaire à 10 euros, évidemment c’était des produits chinois, mais pour faire le jardin ou bricoler la voiture pourquoi achèterais-je des produits de marque ? Alors j’en ai pris trois, ça peut toujours servir, j’avais mauvaise conscience, mais j’ai fais une exception.

Là dessus il avait raison, et je pense encore à ma veste Aigle Goretex qui a pris l’eau à la première averse Néozélandaise, une fortune jeté par la fenêtre pour une marque médiocre qui axe tout sur sa communication au lieu de privilégier la qualité.

Ainsi, la richesse des uns se fait aux dépens de celle des autres, mais le problème qui est soulevé est donc le rôle de l’état. Que fait-il pour éviter cette cruelle réalité ? Puisqu’il doit gérer les chômeurs de tout le pays.

Rien, il ne absolument, rien, il encaisse les bénéfices, si les industriels en question ne se sont pas installés au Maroc pour justement ne pas avoir à payer d’impôts, en clair, l’ouvrier français n’a plus d’emplois et aucune chance d’en trouver un autre et l’État s’appauvrit.

Le rôle de l’état est de mettre des freins à l’importation comme l’a fait l’Amérique en surtaxant les produits d’origine étrangère, afin de permettre une relance de l’économie nationale sans tenir compte des accords sournois signés avec la Chine qui ne pense qu’à son intérêt propre et on la comprend, mais la Chine bientôt possédera la terre entière, à cause, d’une part de sa démographie exponentielle, d’autre part, à cause de sa gourmandise économique et de la stupidité des Occidentaux à croire que de laisser la Chine agir n’aura que peu de conséquence, c’est vraiment ne pas être capable de voir plus loin que le bout de son nez.

La Chine achète physiquement l’Australie, la Nouvelle Zélande et tant d’autres pays, les gouvernants ne le voient-ils pas ? Est-ce parce que les chinois sont si discrets ?

Le problème du français est son arrogance, celle de se croire supérieur alors qu’il est peu de choses, pourtant, d’autres sont plus malins que lui, puisqu’ils s’en sortent très bien et à ses dépens, la Chine sera bientôt la première puissance économique du monde tant qu’on lui donnera les moyens de l’être. Il ne s’agit pas ici de détrôner la Chine, mais de permettre à chacun de gagner son pain et de nourrir sa famille en France, ce qui semble de plus en plus difficile dans ce contexte.

Si nous ne prenons pas des décisions importantes, nécessaires, pour relancer notre économie, notre production, nos unités de fabrication, si nous ne redonnons pas l’honneur à nos ouvriers chômeurs, à nos cadres performants, nous serons, nous sommes absorbés par un système qui fera bientôt de nous, les esclaves de la Chine à qui on aura coupé les membres, notre culture disparaitra et on oubliera qui nous avons été, seuls les musées et les bibliothèques seront garants de notre histoire, car nous auront fini par l’oublier.

Mais je précise que les Chinois ne sont pas responsables de cette réalité, nous, Occidentaux, sommes responsables, car nous leur avons non seulement mis le pied à l’étrier, mais nous avons fourni la selle et le cheval à ce cavalier pour qu’il aille à la conquête de l’Occident.

Depuis les années 70 les gouvernements successifs ont tout fait pour détruire le tissu social et économique national en faveur d’un pays aujourd’hui en passe de devenir le continent le plus puissant du monde et pour des raisons d’enrichissement personnel.

Il incombe aux politiques et à l’État Français d’assumer ses erreurs et de tenter d’y remédier sans attendre qu’un miracle se produise et cela me fait mal d’avoir à écrire une telle note puisque nos politiques qui ont l’arrogance de croire à des prodiges s’évertuent avec opiniâtreté à être idiots et à refuser de voir la réalité en face, malgré, bien sûr les devoirs que nous avons avec la Chine qui est pour partie notre bailleur comme elle est celui de l’Amérique.

La Chine va bientôt acheter la Grèce, l’Espagne, l’Italie, comme elle achète l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Afrique, la France pour partie qu’elle se partage avec les Saoudiens et les Japonais, et si je puis me permettre de soumettre ce commentaire au FN, au lieu de se préoccuper des juifs, des communistes et des arabes, que ce parti se préoccupe de choses plus importantes et plus nécessaires à la nation que de perdre son temps à semer la zizanie et à diviser les Français.

En achetant l’Europe, la Chine aura des bases économiques dans l’Europe contournant ainsi toutes les lois en vigueur, se servir des lois pour les contourner.

Si nous voulons sauver notre pays nous devons agir en conséquence, et lever des impôts, des taxes et je ne sais quoi ne changera certainement pas la réalité des faits économiques. Cessons d’être hypocrites et prenons le taureau par les cornes au lieu de se faire constamment encorner par ceux qui nous gouvernent et qui sont responsables de cette sombre réalité. Des impôts sont levés pour être payés, mais sans emplois, pas d’argent, donc aucune possibilité de payer des impôts, ah ces politiques à force de vivre loin du monde, ils perdent le sens des valeurs.

Donc, je le répète, nous devons permettre un redémarrage des entreprises Françaises, redonner de l’emploi, permettre une productivité qui accompagnera la consommation, l’internet n’est pas la solution à tout, internet produit de l’argent virtuel, une économie virtuel, mais internet ne produit aucun légume, aucun poisson ou viande, internet ne trait pas le lait et ne chauffe pas une maison, internet ne fait ni pousser le blé, ni ne le récolte, ni ne le moult, ni n’en fait du pain.

Une nation forte est une nation qui produit, pas une nation qui détruit le travail en décidant d’importer les produits d’ailleurs, alors que nous sommes, que nous étions capables de produire ces mêmes produits et de qualité supérieure. Comment accepter que des horlogers passaient des heures et des semaines sur des montres et que des machines que les chinois ont acheté aux Suisses, font ce travail en quelques heures à peine, en produisant des montres automatiques de mauvaise qualité revendues en France à prix d’or, entre 250 et 600 euros.

Pour une nation forte, il faut une économie forte Et si notre économie extérieure n’est pas si mauvaise, nos trois millions de chômeurs, bientôt quatre, cinq, qui sait à ce rythme, ne peuvent pas s’en sortir si on ne leur donne pas les moyens. Nous avons en France, tellement de talent et de créativité, pourquoi détruire cette intelligence et ne pas s’en servir pour redevenir une nation forte ?

Que nos politiques décident enfin de relever leurs manches en surtaxant tous les produits importés, en les taxant suffisamment pour forcer les industriels à se décider à reprendre l’exploitation sur le territoire français. Si le tarif de ces produits devenait soudain trop élevés, personne ne les achèterait plus, c’est enfantin, mais ce qui m’inquiète c’est que plus personne n’achète plus rien, faute d’emploi et moyens.

Nous vivons une époque formidable…


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