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A la galerie Yvon Lambert

Publié le 06 février 2011 par Christianpoulot @lemodalogue

A la galerie Yvon Lambert

Il y a quelques jours à la galerie Yvon Lambert alors que prenaient fin les défilés Haute Couture – je sortais du joli défilé de Maxime Simoens –  j’assistais au vernissage de l’exposition L’insoutenable légèreté de l’être.

As the Haute Couture was ending in Paris, Maxime Simoens’ pretty show was my last one that day, I had the chance to go to an opening reception at Yvon Lambert gallery to see L’Insoutenable légèreté de l’être. The exhibition is also located in NYC (from jan. 20, to feb. 19).

Une exposition multi disciplinaire qui laisse une large part à la reflexion. On y croise du beau, de l’horreur, de l’inaccessible, mais aussi des œuvres peu connues d’artistes très connus, le tout dans un lieu parfaitement adapté.

An exhibition featuring multi disciplinary artists, leaving room for an intellectual experience. You’ll see beauty, horror, unreachable things but also lesser-known works of famous artists, in a very pleasant place.

Zéro fashionistas ce soir-là, mais une expo m’a fait le plus grand bien après l’effervescence des jours précédents.

No fashionista, but a very interesting and a must-see exhibition of contemporary art.

A la galerie Yvon Lambert

Neon lights — Stefan Brüggemann, « this work should be turned off when i die », 2010

A la galerie Yvon Lambert

Coup de cœur pour les ombres découpées et lacérées de Jean Charles Blais, « 1 12 10. », crayon, fusain, papier découpé, épingles, 2010
Jean Charles Blais, « 1 12 10. », 2010

A la galerie Yvon Lambert

Jenny Holzer, « Living series », 1981

A la galerie Yvon Lambert

Inaccessibes – A quelques mètres de hauteur les 365 boîtes d’allumettes de Julieta Hanono, « 365 veces raspar », 2010
At a distance, unreachable –  Julieta Hanono, « 365 machboxes », 2010

A la galerie Yvon Lambert

Politique? — La faucille et le marteau, dessin d’Andy Warhol, « Still-life (hammer and sickle) », 1977
Political engagement? — Andy Warhol, « Still-life (hammer and sickle) », 1977

A la galerie Yvon Lambert

Pop — Sculpture et peinture, une représentation des objets quotidiens qui n’est pas sans rappeler le pop-art, Kaz Oshiro, « Washer/Dryer #2. », 2005
Pop life — Kaz Oshiro, « Washer/Dryer #2. », 2005, Oshiro’s works is between sculpture and painting, the result reminds me works of the pop art movement.

A la galerie Yvon Lambert

Drôle — Bertrand Lavier l’ustensile ménager ou une version moderne du sabre? « Bosch/Klagenthal », 2011
Funny — Bertrand Lavier, « Bosch/Klagenthal », 2011 or when your usual kitchen tool is like a sword…

A la galerie Yvon Lambert

Coup de cœur et interrogation sur la conservation des œuvres modernes à la vue de ces photographies brûlées qui doivent se décomposer d’exposition en exposition… Douglas Gordon, « Self portrait of you + me (David Bowie 03) », 2010
I like Douglas Gordon’s works, but as pieces of the photos are scattered in the box, i wonder how this work (burnt photographies) is gonna make it through the ages… « Self portrait of you + me (David Bowie 03) », 2010

A la galerie Yvon Lambert

Ci-dessus, une œuvre étonnante et… déroutante que je vous invite à découvrir par vous même… Je vous défie de trouver l’œuvre au sein de la galerie, puis le nom de l’artiste.
Above, the strangest work of the exhibition, you have to find it and his creator… Disturbing.

L’œuvre qui m’a le plus interessé est la vidéo « Incarnation » de Bill Viola (voir extrait ci-dessous).
My favorite of this exhibition is « Incarnation » by Bill Viola, 2008 (see below)


Les étincelles aquatiques jaillissant sur les corps des performeurs sont comme des rayons lumineux. Ils accompagnent le passage d’un état à l’autre de l’être humain. On ne peut s’empêcher de voir dans cette vidéo la naissance (l’arrivée dans la lumière), puis la vie et pour finir la mort (ou le retour à l’obscurité). L’eau source de toute vie. Sublime.

Une vidéo qui me rappelle Vollmond de Pina Bausch, vue il y a quelques années à Paris.

A la galerie Yvon Lambert

Vollmond, 2006, photo Laurent Philippe, Tanztheater Wuppertal

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