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Soutenez Reporters sans frontières : 100 photos de David Burnett pour la liberté de la presse

Publié le 20 décembre 2010 par Fillinfr

Soutenez Reporters sans frontières : 100 photos de David Burnett pour la liberté de la presse

Voici peut-être peut être une très bonne idée cadeau de noël pour les amoureux de la Photographie documentaire. Un livre  magnifique signé David Burnett, pour Reporters sans frontières. Voici le lien de la boutique en ligne: Reporters sans frontières.

« L’argent récolté grâce à la vente de ces produits nous permet d’aider des journalistes en danger, de soutenir des médias en difficulté ou encore de fournir des casques ou des gilets pare-balles à des reporters travaillant en zones de guerre, où informer peut coûter la vie. Vous aussi, vous pouvez défendre la liberté de la presse tout en vous faisant plaisir ou en faisant plaisir à vos proches. L’information est précieuse, protégeons-là ensemble ! »

David Burnett est né en 1946 à Salt Lake City, Utah (États-Unis), a commencé sa carrière de photographe en 1967. En 1972, il est le dernier photojournaliste engagé par le magazine Life pour lequel il couvre la guerre du Vietnam. Il parcourt ensuite plus de soixante pays pour des reportages tels le coup d’état au Chili en septembre 1973, la révolution en Iran en 1979, la famine en Éthiopie en 1984, la chute du Mur de Berlin en 1989. Il a par ailleurs couvert tous les Jeux olympiques d’été depuis ceux de Los Angeles en 1984. Cofondateur de l’agence Contact Press Images en 1976, il est détenteur de prestigieuses récompenses parmi lesquels la médaille d’or Robert Capa en 1973, le prix Olivier Rebbot du meilleur reportage à l’étranger décerné par l’Overseas Press Club of America en 1984 et plusieurs premiers prix du World Press Photo en 2003 et 2005.

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© David Burnett

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© David Burnett

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© David Burnett

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© David Burnett

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Extrait du témoignage de Raymond Depardon

« Mon premier souvenir concret, c’est le tremblement de terre du Pérou en mai 1970. J’étais photographe à l’agence Gamma, qui avait trois ans d’existence. Gilles Caron venait de disparaître au Cambodge (4 avril 1970). J’ai dû partir très vite sur cette histoire, sans rien en connaître. J’ai rencontré David. On a dû se parler en français. Il était tout jeune. A l’époque, j’avais 28 ans, j’étais déjà un « vieux routier », un « expérimenté ». Chacun a sa manière de faire. David, comme Gilles, avait une certaine façon de se tenir. Et puis, ses appareils, sa légèreté, son petit sac, sa bonne humeur, sa gentillesse. C’était assez étonnant de voir un Américain qui parle le français et qui est aussi ouvert sur les photographes européens. (…)

À cette époque-là, nous étions peu de photographes à voyager à travers le monde. Lui travaillait pour un grand groupe de presse américain, moi pour une petite agence. C’était une période incroyable. Les événements majeurs se sont succédés au moment de la fondation de Gamma, ce qui a fait la clé de son succès. En 1967, la guerre des six-jours en Israël a permis à l’agence de décoller grâce à la couverture de Gilles Caron. Ensuite, il y a eu ce soixante-huit mondial. Une révolution étudiante qui s’allumait de pays en pays. Et puis de nombreux conflits. Au Vietnam, à Beyrouth, des enchaînements extrêmement violents. (…)

Ce que j’ai tout de suite aimé chez David c’est qu’il se donnait les moyens (nous avons travaillé ensemble sur la campagne présidentielle de Valéry Giscard d’Estaing en 1974) : il opérait avec un Hologon (un appareil Zeiss Ikon muni d’un objectif fixe grandangulaire sans déformation) et beaucoup d’autres objectifs. Peu importe la situation dans laquelle il se trouvait, à un mètre du candidat ou à vingt mètres, il prenait une photo qui constituait une bonne réponse technique. (…)

Dans un certain sens, en tant que photographe de presse, je suis un peu un Américain. Et lui, Burnett, c’est un Français. Il a sa méthode, il écoute, plaisante avec les autres. (…) C’est un photographe américain qui travaille à la manière européenne. Ces deux casquettes, c’est sa force. »

Raymond Depardon

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Tags:David Burnett, livre, Photo, reporter, reporters sans frontières

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