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Début 2009, les dirigeants des pays développés unissaient leurs voix pour contrôler les bonus. Deux ans plus tard, force est de constater que ce n’était que des paroles dans le vent. Les banques ont su contourner leur pratiques pour s’adapter aux quelques mesures prises. Ainsi, en 2010, malgré des résultats mitigés, l'enveloppe des bonus et rémunérations des cinq premières banques américaines a augmenté de 4 % à 119 milliards de dollars, selon Reuters. Seul espoir : la modification des pratiques. La plupart des firmes ont différé de plusieurs années le paiement des bonus en actions et augmenté sensiblement la part des salaires fixes. L’objectif est d’encourager leurs employés à se concentrer sur leurs performances à long terme.