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La campagne municipale prend son élan !

Publié le 24 janvier 2008 par Cabinetal

Soyons francs, l'article d'Ouest-France de ce jour est plutôt bien vu. Il fait état de cinq têtes de liste possibles et, à dire vrai, à défaut d'être totalement exhaustif, il peut n'être pas si loin de la vérité. Je le préfère à celui de la semaine passée, titré « la droite sans candidat à Alençon » ce qui était une contre vérité regrettable. Mais tout le monde peut se tromper : la preuve ! Voilà déjà cinq candidats possibles ! Alors, encourageons la vérité, en commentant par exemple le point de vue aujourd'hui développé.

Tout d'abord, je n'ai pas choisi d'attendre le dernier moment puisque nous sommes dans le tempo absolument habituel. Mais puisque la légende court ainsi laissons-là filer. Que la majorité se réunisse dimanche soir, c'est exact. A mon domicile pour tout avouer. Histoire de nous remémorer les bons souvenirs d'il y a déjà 19 ans ! Il n'y a aucun candidat mystère puisque celui ou celle désigné le sera au scrutin secret. Dès lors, il est difficile à quiconque de prétendre connaître déjà le résultat. Sauf à être devin. Je n'ai pas évoqué vendredi dernier la notion de « parachuté » qui ne relève pas de mon vocabulaire habituel. J'ai signalé que nous disposions d'une ressource humaine riche qui nous évitait d'avoir recours à un élu voisin ayant déjà un quart de siècle d'ancienneté dans la fonction de maire. Notre préférence penche franchement pour le renouvellement. Personne n'a davantage besoin de mentor. Même si l'humilité des élus n'est jamais superfétatoire : un bon conseil fait autant de bien qu'une crise d'ego subite. L'usage répété dans l'article du verbe « traîner » laisse à penser que les élus subissent. J'ai le sentiment contraire. Je les trouve épanouis et plutôt généralement tentés de repiquer pour un nouveau mandat. On me prête l'intention de vouloir « tenir » tel ou tel élu. Pourquoi diable ? Chacun a sa tâche à accomplir, sous les yeux de tous, et il est jugé par ses pairs. Ce sont ceux-ci qui se jugent entr'eux, pas moi. Appartenir à une famille politique n'est pas, non plus, un handicap. L'inverse, pas davantage. En revanche, il serait parfaitement injuste d'exclure une personne au seul motif qu'un autre élu appartient déjà à sa famille. C'est pourquoi, je confirme bien volontiers mon affection pour Bertrand Deniaud qui a l'âge de mes enfants et dont j'apprécie tout particulièrement les qualités.
Cela étant, la semaine passée nous étions supposés n'avoir aucun candidat, aujourd'hui on nous en prête déjà 5, sans compter ceux de la société civile. Peut-être seront-ils 10 dimanche ? Ce qui fera un beau scrutin ! A vos plumes, mesdames et messieurs les journalistes, vous allez pouvoir vous en donner à coeur joie. Mais l'essentiel reste dans le projet et les personnes ne sont là que pour le porter et se mettre d'abord à son service comme au service des Alençonnais.


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