Nous avions évoqué ICI le syncrétisme et le relativisme religieux de certains chefs d’établissement ayant déformé le sens de la déclaration Dignitatis Humanae.
Marie Héléne Cuenot, directrice du groupe scolaire Sainte Marie d’Hann à Dakar sous tutelle mariste défendait un humanisme meta religieux comme horizon du dépassement de la religion et vocation propre de l’enseignement catholique.
Aujourd’hui dans son allocution à Benoit XVI lui répond :
S’adressant ce lundi à midi aux membres de la Congrégation pour l’éducation catholique, le « ministère du pape » chargé du suivi des établissements d’enseignement catholiques (primaires, secondaires et supérieurs) à travers le monde, soit environ 40 millions de jeunes, Benoît XVI est revenu sur l’une des urgences prioritaires à ses yeux : « L’urgence éducative ». Il s’agit là, a-t-il dit « d’un des défis les plus urgents pour l’Église » :
« L’œuvre éducative semble toujours plus ardue car, dans une culture qui trop souvent fait du relativisme son credo, vient à manquer la lumière de la vérité, alors même qu’il devient dangereux de parler de vérité, instillant ainsi le doute sur les valeurs de base de l’existence personnelle et communautaire. »
Pour le pape, « la vision chrétienne de l’homme et de la réalité » doit « éduquer à un acte d’amour, à l’exercice de la charité intellectuelle, qui demande responsabilité, dévouement, cohérence de vie. » Plus précisément, Benoît XVI appelle les établissements d’enseignement catholique à »conjuguer une claire conscience de leur identité et une ouverture à l’altérité, pour répondre aux exigences du vivre ensemble dans les société multiculturelles. »
Le mot « identité » utilisé par Benoit XVI, c’est justement le mot ce que Marie Héléne Cuenot a fortement réprouvé….