La Déclaration universelle des droits de l'homme reconnaît le droit d'association, mais précise aussi que " nul ne peut être obligé de faire partie d'une association ". Au Québec, c'est précisément ce droit de non-association qui est brimé par le modèle de syndicalisation, explique M. Fortin. " Il est pour le moins inquiétant qu'un travailleur, qui n'a jamais eu l'occasion de se prononcer démocratiquement sur la création même du syndicat par le biais d'un scrutin secret, se voit forcé de payer une cotisation syndicale et d'adhérer au syndicat sous peine de perdre son emploi ", poursuit-il.