Il y a ces enfants de huit ans, qui ont vu défiler dix-huit enseignants en deux ans; il y a ces lycéens de terminale, qui n’ont pas de professeur de philosophie depuis le mois de décembre. La polémique sur les absences des enseignants ressurgit régulièrement, mais elle prend désormais une tournure nouvelle: les quelque 50.000 postes supprimés depuis trois ans expliqueraient, selon les syndicats enseignants, les difficultés rencontrées par les chefs d’établissement pour pallier une absence.