révolution des frites

Le monde bouge et chacun fait avec ses accessoires...
reçu ce jour:
"Le 17 février, cela fera 249 jours que la Belgique est sans gouvernement. Un record du monde. 249 jours, c'est le nombre de jours qu'il a fallu aux hommes politiques d'Irak, pays détenteur de ce triste record, pour trouver un accord de majorité gouvernementale. Pour marquer le coup, des étudiants ont programmé des actions dans plusieurs villes de Belgique ce jour-là. Mais contrairement à la manifestation du 23 janvier, dite « Shame », il y aura un message politique derrière les actions. Les organisateurs ont en effet pour objectif de garder la Belgique unie et d'exiger une circonscription électorale fédérale. Ils veulent aussi défendre la sécurité sociale fédérale. Qui sont-ils ? Dix étudiants de Gand, Louvain et Anvers, « encouragés par les 5 de Shame, qui ont appelé à continuer les actions ». Ils ont lancé la plateforme jeune de « Pas en notre nom/Niet in onze naam », cette initiative qui avait réuni auparavant une quarantaine d'artistes le 21 janvier au KVS. Des artistes qui avaient exprimé leur préoccupation quant aux discours séparatistes. « Pas en notre nom jeune/Niet in onze Naam Jong » espère réunir quelque 400 jeunes à Anvers. A Gand, le but est de rassembler 249 personnes. A Liège, Louvain, Louvain-la-Neuve et Bruxelles, d'autres actions seront également organisées. A Bruxelles, les organisateurs prévoient un cortège passant notamment par l'ULB, la VUB et un rassemblement à 14h devant le Palais de Justice. Pour certains, le record du monde du pays sans gouvernement ne sera pas battu le 17 février mais le 30 mars. C'est notamment le cas des initiateurs du site http://lerecorddumonde.be. Il s'agit en fait de la date à laquelle le parlement irakien a ratifié l'accord trouvé après 249 jours sans gouvernement. Voilà pour la nuance. « On s'est dit qu'on devait profiter de la symbolique de l'accord trouvé en Irak pour marquer le coup et dire qu'il faut trouver un accord en Belgique », nous confie Jouwe Vanhoutteghem, étudiant à l'université de Gand et membre de la plateforme « Pas en notre nom jeune/Niet in onze Naam Jong ». « Après, il sera encore temps d'organiser d'autres actions, le 30 mars par exemple, si on n'a pas d'accord d'ici là », poursuit-il."