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Arlette Gruss : en piste avec josé antonio, crazy rider

Publié le 10 février 2011 par Bordeaux7
Arlette Gruss : en piste avec josé antonio, crazy riderImpossible de ne pas le remarquer. José Antonio est le plus impressionnant des huit motards qui participent tous les soirs au «Globe of speed», le «clou» du nouveau spectacle du cirque Arlette Gruss. Stature et musculature impressionnantes, crâne rasé, c’est toujours lui qui entre en dernier dans la boule de métal où tournent à grande vitesse, dans un ballet infernal, les motos de ses camarades. Cinq à six minutes de show pendant lesquelles le public retient son souffle, incrédule. Une tension qui tranche avec la décontraction affichée par José Antonio un quart d’heure à peine avant d’entrer en... boule. Encore installé dans sa caravane, il se prépare à enfiler son costume de cuir. Quand on lui demande s’il n’est pas quand même un peu nerveux, il sourit. «Non, pourquoi ? J’adore faire ça ! Quand le numéro commence, j’oublie tout ce qui se passe autour. Ca me rend heureux !»
Un record au Guiness Book
Comme ses camarades, José est colombien. «Je ne suis pas issu du milieu du cirque, raconte-t-il mais mon frère a créé une troupe et j’ai commencé avec lui. A l’origine, j’avais un numéro de bascule !» Séduit par les performances des motards, il a longtemps travaillé avant de réussir à intégrer le groupe du Globe of Speed. Aujourd’hui, le numéro tourne comme une machine bien rôdée. L’équipage vient de passer plusieurs années en Allemagne, avant de rejoindre le nouveau spectacle du cirque Arlette Gruss. Sous son chapiteau, l’énorme boule d’acier voit évoluer jusqu’à huit motards simultanément, ce qui a valu au Globe of Speed de décrocher une inscription au Guiness Book des records. Mais José Antonio et ses camarades sont capables, assurent-ils, d’évoluer à dix. «Tout est question de coordination et de concentration. Nous travaillons deux heures par jour pour rester au point». Dans la boule, tout accident peut être fatal. D’ailleurs, quand on lui demande s’il s’est déjà blessé, José sourit et ne sait pas trop par quoi commencer. Mais peu importe, assure-t-il, dans la boule le plaisir est toujours au rendez-vous. L’assurance et le détachement du motard déconcertent. Surtout quand il explique, très sérieux, ne jamais sortir en ville avec sa moto. «J’ai peur. C’est beaucoup trop dangereux !». •

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