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BUDGET 2011 DU CONSEIL GÉNÉRAL de l'Aisne : « LA VOLONTÉ DE DAUDIGNY FACE A L’ÉVANGILE SELON BERCY ».

Publié le 10 février 2011 par Letombe

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Depuis hier, le Conseil général a engagé l’étude et le vote du budget 2011 de l’Assemblée départementale évalué à 570 millions d’euros. « Courage et vérité » : sur la base des choix fiscaux – et du déliement des taux votés l’an dernier – Yves Daudigny a ainsi réaffirmé ses choix, seuls capables, selon lui, « de maintenir le haut niveau de services que demandent les Axonais ».

Alors que l’Etat ne prend plus en charge que 30 % des 57,8 millions de dépense de l’APA, les inscriptions obligatoires en matière sociale, de personnes âgées et handicapées, en faveur de l’enfance et du Revenu de Solidarité Active, représentent plus de 232 millions.

« Malgré cela, expliqua Jean-Jacques Thomas à la tribune du Conseil général, avec 85 millions de travaux, notre assemblée investira plus que ses voisins de la Somme ou de la Marne. En référence à l’accusation de (baisse) d’activité coupable, le 1er Vice-Président dénonça « l’inactivité palpable de l’UMP, en matière de propositions ».

Toujours en référence au discours du porte-parole de la Droite, au nom du groupe socialiste, l’élu hirsonnais avoua d’ailleurs préférer, « la bible de Daudigny à l’évangile selon Bercy ».

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« Notre choix, continua-t-il, est simple. Privilégions-nous le financement collectif ou celui de l’usager ? En clair, est-ce à la solidarité départementale de financer les 30 millions de transports scolaires ou d’obliger chaque famille des élèves transportés à régler 800 ou 900 € ? »

Premier partenaire des communes, au travers, notamment, des Contrats départementaux de développement local, le Conseil général souhaite « maintenir un bon niveau de service public et d’un levier pour conserver des marges de manœuvre et une capacité d’initiative mise à mal par la suppression de la taxe professionnelle ».

Une maîtrise des dépenses de fonctionnement, dont l’augmentation est limitée à 0,7% malgré une inflation de 1,6%, un niveau élevé d’investissement et l’affirmation des compétences départementales sans recours à une fiscalité supplémentaire, marquent donc le budget 2011 dont les politiques note Yves Daudigny, ne sont « ni atrophiées, ni déshumanisées, ni abandonnées, ni empêchées, mais, au contraire, conciliées et équilibrées, dans le temps et dans l’espace ».

Jean-Jacques Thomas


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