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Education : une mobilisation justifiée

Publié le 11 février 2011 par Letombe

contre-fermeture-de-classes1 Plan science, enseignement de l’Anglais à trois ans, programmes CLAIR, ECLAIR, remise en cause du statut des enseignants (recrutement, service) : Luc Châtel tient à faire savoir qu’il  « révolutionne » l’Education nationale.  En quelques semaines, il aura pourtant réussi l’exploit d’annoncer une kyrielle de mesures… et de revenir sur à peu près toutes.
Les parents et les enseignants ne comprennent plus rien à cette avalanche de déclarations. Y aura-t-il de nouveaux enseignements l’année prochaine ? Les jours d’école, les rythmes vont-ils changer ? Quel sera le statut des établissements des zones d’éducation prioritaire ?
Seule certitude : il y aura moins d’enseignants pour encadrer les élèves. S’il y a en effet une constante – une seule – dans la politique scolaire du gouvernement, ce sont les suppressions de postes, massives, qui étranglent les écoles et les établissements secondaires. Des classes – voire des établissements – vont fermer, le nombre d’élèves par classe va augmenter, les enseignants seront encore moins remplacés, les élèves de moins en moins accompagnés.
Cette réalité, l’UMP et le Président de la République ne peuvent la cacher aux Françaises et aux Français, malgré tous leurs efforts de communication. Nicolas Sarkozy ne peut sélectionner les Français comme il le fait pour les émissions de télévision ou lors de ses déplacements.
Le Parti socialiste interpelle le gouvernement et lui demande de prendre la mesure de l’épuisement et de la colère des personnels et des familles qui se mobilisent aujourd’hui, en manifestant dans la rue ou en occupant des établissements, comme en Seine-saint-Denis. Il faut cesser de naviguer à vue et instaurer immédiatement un moratoire sur les suppressions de postes.

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