Vous l’attendiez celle-ci : la chronique coup de gueule, et bien, je vais vous en donner du mécontentement.
Le problème est simple : comment caser 200 passagers, quand il n’y a de place que pour 170 ? Je parie que vous connaissez cette logique implacable de manque d’espace, je ne vous fais pas un dessin.
La réponse est simple aussi : ben, on se tasse. Odeurs de transpi à donf, bienvenue dans votre monde merveilleux, puisque (évidemment), vous ne prenez le tram qu’aux heures de pointe pour vous rendre au boulot. Youpi.
Il tombe aussi sous le sens qu’il n’y a pas une seule place de disponible. Donc, un joli bonus de 20 minutes à tenir debout, tentant :
1. de ne pas vous payer la honte en vous ramassant devant les autres usagers
2. d’esquiver autant que faire se peut les odeurs en tout genre de vos voisins les plus proches (autant vous dire que si un pet est lâché dans votre zone, vous subirez les regards mécontents des autres passagers, même si vous êtes innocent)
c'est homologué par le code de la route, ça ?
Et bien sûr, vous devrez composer avec des personnes de deux fois votre âge, voire parfois trois fois votre âge, qui, alors qu’elles sont à la retraite, trouvent ça génial d’aller se balader en tram’ quand tous les travailleurs débauchent.
Genre, il faut éviter le créneau 17h30 / 19h00, ben curieusement, c papyland à cette heure-ci. C’est comme au supermarché (regardez la prochaine fois que vous y allez aux heures de pointe) : le club des joyeux retraités adore venir faire ses courses quand c’est bondé, et après vient te griller ta place dans la queue sous prétexte de son grand âge quand son caddie est plein et le vôtre quasi vide.
Je sens que vous êtes d’accord. Peut être même que ça vous est arrivé.
Pour revenir sur le sujet du tram’, vous avez dû repérer le manège de certaines personnes avides d’une place assise.
En général, elles se positionnent dans l’allée où 8 sièges sont potentiellement disponibles, histoire de pouvoir fondre dessus (et j’insiste sur le verbe « fondre » car elles font penser à un vautour qui se jetterai sur un pauvre petit animal sans défense).
Dès qu’une place se libère, la nana quadra s’assoit immédiatement, quitte à tout écraser sur son passage, fusillant du regard toutes les autres usagers qui auraient voulu lui prendre son « dû ». Je parie que vous en connaissez. Si c’est pas le cas, regardez Lundi ce qui se passe dans un tram bondé où les places sont rares.
Il y a toujours une trenta / quadra / quinqua qui craque et est prête à tout pour reposer ses jambes de déesse. Je suis sûre que vous penserez à moi quand elle vous poussera pour vous prendre la place que vous convoitiez. (Ne la saluez pas de ma part, cela va de soi, j’aime pas ce genre d’attitude).
Vous ne trouvez pas que les mecs se comportent mieux dans le tram ? (oh la lèche pour le lectorat masculin – smiley qui sifflote - )
Non sérieusement, c’est pas Mathieu D. qui ferait ça, je suis sûre. Lui, il aime tout de toute façon.
Genre, j’écris un truc sur mon mur facebook, il clique direct sur « j’aime ». Même si c’est sans intérêt. Mon nain pète. Mathieu D. aime. (Non, je plaisante, j’écris pas ça quand même. Quoique.)
Mathieu, c’est le joyeux cliqueur au cœur d’or. D’où je suis certaine qu’il n’écrase personne dans le tram’ pour reposer son derrière. Il n’a pas les mêmes valeurs.
Au cas où je me tromperai, Mathieu, tu le dis, hein ? Genre si t’es un bipppppp de première dans les transports en commun, que tu fais exprès de bloquer les portes pour embêter le monde (oui, ça existe…), assume. Et tant qu’on y est, si tu lis les étiquettes des désodorisants aux chiottes, dis le aussi.
J’ai besoin de vous connaître amis lecteurs. J’avance mieux si je sais quels sont vos centres d’intérêt.
Enfin, tant que j’en suis à jeter des fleurs par bouquets entiers, j’en profite pour saluer mes amies blogueuses qui me lisent et commentent (comme ma consoeur bordelaise du Béa blog, ou miss Naïma), parce que c’est chouette votre intérêt pour mon petit blog de débutante tout pas beau, tout pas plein d’images.
Le jour où je trouve comment faire un blogroll, je vous mets dedans les filles. Promis.
La quiche attitude va bien finir par se lasser de moi.
En attendant, lâchez les comm', je serais curieuse de savoir qui a remarqué que les personnes âgées se ramènent aux heures de pointe dans tout lieu public et qui a déjà osé péter dans un tram' bondé. Je déconne.
Mais vous pouvez répondre quand même. (Toujours dans mon intention de mieux vous connaître, n'y voyez rien de pervers dedans.)