L’Occident aurait-il volé au secours de la victoire ? Les révoltes tunisiennes et égyptiennes l’ont laissé perplexe. Jusqu’à ce qu’elles triomphent. Il s’en est alors réjoui.
Égoïsme ? La démocratie ne sourit-elle, selon nous, qu’à certains ? Peur du risque extrémiste ?
Mais qui avait, y compris parmi ceux qui le visitaient, la moindre idée de ce qui se passait au Moyen-Orient ? D’ailleurs, les régimes qui s’y étaient installés étaient-ils, à l’échelle de l’histoire, férocement dictatoriaux ? Que le mécontentement populaire ait été suffisant pour les déplacer, n’est-ce pas déjà une preuve que le Moyen-Orient devient relativement démocratique ?
Lutte du bien et du mal, ou remplacement, naturel, de régimes qui ne convenaient plus à des sociétés qui évoluent et se renouvellent ?