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Alors, c'est comment le Cambodge ?

Publié le 10 février 2011 par Celineakavps

Bah plutot cool quoi ! Nan, serieusement, heureuse de m etre inopinement retrouvee a fouler le sol cambodgien meme si un mois, c est definitivement trop court : j ai  un veritable coup de foudre pour ce pays et ce, des la sortie de l aeroport a Phnom Penh, la capitale ou un seul et unique chauffeur de tuk tuk attendait les passengers a la descente du vol de Colombo. Jovial, il m a de suite propose de m emmener dans une guest house bon marche au bord du Mekong pour le prix regulier. Premiere agreable surprise : l eau du Mekong est bleue et non brune comme au Laos. A deux occasions, j ai pu me baigner dans ses eaux. Magique.

Mekong

Deux semaines ici et je n ai toujours pas vu les temples d Angkor ni le touristique sud du pays. Je fais durer le desir et surtout ne reproduis pas la meme erreur qu au Laos, au printemps dernier, ou j avais plus ou moins reussi a sortir des sentiers touristiques apres trois semaines dans le pays.

Apres quelques jours dans la capitale, je me suis alors dirigee vers l est du pays : le Mondolkiri au sud puis le Ratanakiri au nord en faisant etape dans la paisible ville de Kratie. A Battambang aujourd'hui, je m apprete a aller a Siem Reap en bateau (10h...) pour enfin decouvrir l une des merveilles de notre monde contemporain : les temples d Angkor.

J aime les cambodgiens. De bons vivants qui savent ce qu est un apero. Il n est pas rare de se faire alpaguer (par des hommes mais aussi des femmes, alleluia !) et de se retrouver a picoler de la biere locale. Au choix Anchor, Klang ou Angkor Beer. Cul sec la canette pour certains. Des warriors, j'vous dis !

Boucher

Au pays du sourire - ce sont par les brochures touristiques qui le disent mais ce n est pas loin de la verite-, on parle peu du genocide alors que tous les cambodgiens de plus de 40 ans ont des souvenirs de la revolution, des khmers rouges et de Pol Pot.

Il n est pas rare de trouver des cambodgiens parlant francais comme cette jeune trentenaire, rencontree au milieu de nulle part, qui a ete l assistante du realisateur Rithy Panh, puis a bosse au service presse du festival de cinema de Phnom Penh avant de s orienter vers la pub car la culture ne lui rapportait pas assez pour assouvir ses envies de voyages. Comme quoi... on peut vivre sur deux continents differents et avoir  des reflexions et une logique, similaires

Pyjama2

L influence chinoise est desesperement pregnante. D ailleurs, les cambodgiens ont bien arrose le Nouvel An chinois. Beaucoup de femmes sortent dans la rue dans ce que nous qualifierions de pyjamas pour enfants (pantalon + veste en coton molletone avec des motifs regressifs). C est, a priori, leur tenue casual parce que sinon, elles se sapent plutot bien , avec des fringues made in China, of course. Les jeunes filles se colorent les cheveux en cuivre et portent souvent des extensions. Seules les femmes des minorites ethniques conservent le traditionnel sarong. Bref ! Cette histoire de pyjama diurne interpelle tous les touristes et la theorie d une jeune fille de Gap (la ville hein) me fait hurler de rire : "Les cambodgiennes portent des pyjamas car les chinois ont reussi a les persuader que c etait fashion alors qu en fait, ils font qu'ecouler leurs stocks d invendus".

Mondolkiri

Le salaire moyen au Cambodge est de 40 dollars. Un pick up japonais d occas' coute 5000 dollars. Des familles de 5/6 personnes sont capables de se caler sur une seule moto.  La monnaie locale est tellement faible que le dollar US est autant (sinon plus) utilise que le riel. La majorite des touristes au Cambodge sont francais. Le Cambodge est un pays un peu bordelique : moins qu en Inde mais plus qu au Laos, en Thailande et en Malaisie. Un des ses problemes majeurs est la deforestation : le Mondolkiri n est plus qu une terre brulee. Les cambodgiens detestent les vietnamiens meme si ces derniers les ont liberes des khmers rouges. Il doit me manquer un element. Les bus locaux sont climatises et les essieus tordus se redressent grace a la force humaine. Je n ai jamais autant fait de moto de ma vie : dans certaines villes, les tuk tuk sont interdits, restent alors les chauffeurs de moto-taxi qui portent obligatoirement un casque mais les passagers, non. Du coup, mes cheveux sont brules et decolores par le soleil. C est ma coiffeuse qui va etre contente, au retour.

 

Sourire


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