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La maison du bourreau (suite)

Publié le 14 février 2011 par Goure

Le Toupin a reçu du courrier à la suite de la publication relative à la “maison du bourreau”, des questions aussi sur la dernière exécution.
Voici ces ajouts fort intéressants:

“Merci pour l’info… que de souvenirs d’enfance à arpenter les ruelles aux alentours de cette fameuse “maison du bourreau”. J’ignorais que la municipalité la vendait. Ayant été également membre de la Société d’Etudes Archéologiques, je suis certain que Mr. Gayrard défendra ce patrimoine judiciaire.
Une seule rectification à apporter à l’article: si sous l’ancien Régime, les condamnations à mort s’exécutaient devant cette sinistre demeure; en revanche sous l’Empire, la Restauration, et la République, celles-ci se firent sur place publique, devant l’ancien Palais de Justice et Maison d’Arrêt: Place René Cassin; et les dernières furent exécutées dans la cour même de l’ancienne prison (actuel centre Hermes). Au Moyen Age, la guillotine n’existe pas, et les moyens d’exécution étaient alors des fourches patibulaires, retrouvées, il y a qualques années, sur la colline des Selves, derrière la chapelle Notre Dame des Selves (situées sur une hauteur afin d’imposer la justice seigneuriale à la vue de tous). Triste histoire des condamnations à mort …”
François Volpi
, dracénois , étudiant à la Sorbonne
Merci François de ces précisions.

Commentaire d’un  lecteur : “Il faut trouver un moyen, (local, départemental, national ?) pour empêcher que la maison du bourreau soit vendue à une association autre que culturelle pour la sauvegarde du patrimoine.” (Gayol)

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Réponses aux questions de Jean-Pierre Audevie:
Le dernier condamné à être exécuté en France  s’appelait Hamida Djandoubi, il avait 31 ans, et il restera dans l’histoire comme le dernier condamné à mort en France. Le 10 septembre 1977, il a été guillotiné à la prison des Baumettes de Marseille.

Christian Ranucci l’avait précédé en juillet 1976, ainsi que Jérôme Carrein, en juin 1977

François Mitterrand avait promis d’abolir la peine de mort, ce qui a été fait le 9 octobre 1981. Le 19 février 2007, Jacques Chirac a fait inscrire dans la Constitution française que « nul ne peut être condamné à la peine de mort ».


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LES COMMENTAIRES (2)

Par guilhem
posté le 25 mai à 21:08
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"Au Moyen Age, la guillotine n’existe pas, et les moyens d’exécution étaient alors des fourches patibulaires, retrouvées, il y a qualques années, sur la colline des Selves, derrière la chapelle Notre Dame des Selves FAUX 1) a Draguignan ,au Moyen Age la mort pouvait étre infligée de différentes façons 1) bucher :il y a plusieurs exemples de bucher etablis place du marche 2) noyade dans un trou de la Nartuby probablement vers la Granégone et 3)pendaison. La pendaison avait en général lieu sur le lieu ou e crime avait ete commis et ensuite seulement on exposait le cadavre sur les fourches patibulaires pour l'exemplarité de la peine. les premières fourches étaient situées au TUILIERES ( Vieille route de Grasse) A partir du XIV siècle elle sont situes au lieu dit " les Fourches" , quartier les Selves a proximite du Col de l'Ange ( campagne de monsieur Caranta)" Cet endroit est distant d'environ un kilometre a vol d'oiseau a l'Ouest de Notre Dame des Selves. Les fourches ( 9 piliers dont un dégradé" en maçonnerie de pierres calcaires sont connues depuis toujours des habitants du quartier. l'abbe raymond BOYER a procéde a des fouilles en a publié le resultat de ses travaux en 1947...

Par Guilhem
posté le 25 mai à 20:55
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"sous l’Empire, la Restauration, et la République, celles-ci se firent sur place publique, devant l’ancien Palais de Justice et Maison d’Arrêt: Place René Cassin; " Faux. La guillotine est revenu à Draguignan en 1798 en même temps que le tribunal criminel et la prefecture. Sous l'Empire et la Restauration , les exécutions avaient lieu sur le terre plein de la Tour de l'Horloge. la guillotine etait remisée an sun hangar a l'ancienne glaciere.On la sortait en la faisant coulisser sur des rails lorsqu'on devait proceder à une exécution.

Il n'y a jamais eu d'exécution "place cassin" Au début du XX siècle y a eu des exécutions devant la porte de l'ancienne prison . On montait l'echafaud juste devant et il existait avant la transformation en 'rue pietonne" des trous dans lesquels ont établissait les madriers qui supportait l'echafaud sur lequel etait installe la guillotine. C'est a cet endroit qu'a eu lieu la dernière execution publique à Draguignan, celle de SASIA en 1934.la dernière exécution publique a eu lieu a Paris en 1939 ( Weidmann) se

Le 16 septembre 1895 il y eut une double exécution ( SIMON et ( "BARILLOT) au "champ de Mars " c'est a dire la Maison des jeunes actuelle. Il existe la photo de cette execution ... Les trois dernieres exécutions de 3 italiens comdamnes pour assassinat ont eu lieu en 1948 à l'intérieur de la prison .

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