Quand j’ai vu Arcade Fire remercier Montréal et le Québec pour les avoir accueillit devant le public des Grammy’s, cela m’a rappelé mon problème avec l’appellation Montréal controlé.
Quand un anglophone connait du succès dans le monde entier c’est un montréalais, quand c’est une fille de Charlemagne qui devient une star mondiale c’est une tite-fille d’icitte.
Simple Plan est un groupe d’ici, mais Arcade Fire est un band du mile-end. Pourtant Arcade Fire compte plus de chansons où les paroles sont en français que Simple Plan.
Conclusion : la vision que nous avons de la réalité québécoise est de plus en plus déconnectée de la vérité. Si les membres d’Arcade Fire trouvent important de souligner leur appartenance au Québec au lieu de leur compagnie de disques et Dieu, mais qu’ici ils demeurent des montréalais, il y a une fracture apparente.
Va falloir intégrer rapidement la notion de bilinguisme québécois. Cette réalité que des gars comme Mike Ward, Sugar Sammy, font rire dans les 2 langues. Que des animatrices comme Anne-Marie Wittenshaw et Rebecca Makonnen excellent dans les 2 langues sans perdre leur identité.
Parce que Régine Chassagne n’est pas une extra-terrestre mais une fille de la Rive-Sud qui a fondé un groupe qui vient de gagner le Grammy du meilleur album, c’est un succès québécois en ce qui me concerne.
En fait puisque que je me consacre aux tabous, le bilinguisme made in quebec en serait pas un?