Aide pour financer sa mutuelle santé (1/3)

La protection sociale Française connaît une organisation bicéphale répartie entre l’Assurance Maladie d’une part et les mutuelles santé d’autre part. En effet si l’Assurance Maladie intervient à titre principal, les mutuelles santé ont une vocation complémentaire. Néanmoins au regard des déficits structurels auxquels la Sécurité Sociale est confrontées depuis plusieurs années, ces deux sphères tendent à se rapprocher de plus en plus afin de permettre aux patients de maintenir un niveau de soins et de remboursements à la hauteur de leurs légitimes exigences médicales. Or de manière assez surprenante, il est possible d’obtenir un soutien financier dans l’optique du financement de sa mutuelle santé, c’est en tout cas ce que rappelle l’Assurance Maladie de la région Côte d’or à ses assurés.

D’autre part, le champ d’application de cette opportunité très salutaire a été sensiblement modifié ce qui le rend ouvert à encore davantage de bénéficiaires potentiels. En effet depuis le 1er janvier 2011, les plafonds de ressources ouvrant droit à l’aide pour une complémentaire santé (ACS) ont été revalorisés. De nouvelles personnes peuvent désormais prétendre à cette aide financière destinée à prendre en charge une partie du coût de la complémentaire santé (mutuelle par exemple), et donc à faciliter l’accès aux soins. Au 31 décembre 2010, 4 000 côte d’oriens bénéficiaient de cette aide à la complémentaire santé. Plusieurs centaines d’assurés supplémentaires pourraient en bénéficier. Pour en faire la demande et se renseigner sur les modalités d’attribution de cette aide, l’Assurance Maladie de la Côte d’Or invite les assurés à se connecter sur le site ameli.fr, ou à contacter un conseiller par téléphone au 36 46.) En conséquence, il s’agit d’une excellente nouvelle pour les assurés même ce mécanisme est relativement surprenant. En effet, il convient de s’interroger sur le fait de savoir si au lieu de participer au financement des mutuelles santé, l’Assurance Maladie ne devrait pas augmenter ses niveaux de remboursement.