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Puissance et gloire....

Publié le 16 février 2011 par Poclatelephage
Devant le succès rencontré par mon post sur « l'amour du risque », bien que certains aient remis en cause mes souvenirs du programme, j'ai décidé de remonter encore dans le temps pour évoquer l'un des autres « feuilletons », car à l'époque le terme série n'existait pas, de ma petite enfance.
Quand j'ai évoqué la possibilité de réaliser un remake filmé de « l'amour du risque », Audrey a proposé de faire incarner Jennifer Hart par Chantal Nobel. Il faut le faire pour simplement se rappeler de ce nom. Il me renvoie immédiatement à une femme superbe avec des cheveux rebondissants, comme ceux de Madame Hart effectivement, mais surtout à un fait divers sordide des années 80, qui, je crois, a mis un terme définitif à sa brillante carrière de comédienne télé entamée avec « Châteauvallon ». Petite, je n'avais pas saisi en quoi il était problématique Chantal Nobel ait eu un accident de voiture avec Sacha Distel et maintenant il y a prescription de toute façon...
Puissance et gloire....
Pour en venir à mon sujet « Châteauvallon », je n'irai pas très loin dans l'analyse, car je ne me souviens strictement de rien, à part le générique, que j'aime tellement qu'il figure sur ma clé USB. Il m'arrive donc de traverser la place du Capitole et de soudain entendre Herbert Léonard entonner « puissance et gloire », je redresse alors la tête fièrement et je savoure ce moment de grande musique. A l'époque, nous regardions en famille « Châteauvallon », mes parents, que mes plus fidèles lecteurs connaissent sous l'affectueux surnom des « intellectuels de gauche » suivaient bien évidemment le « feuilleton » au troisième degré. Cependant ma mère n'en loupait pas un épisode, ce qu'elle nierait farouchement aujourd'hui d'ailleurs..?
Je me souviens que durant le générique, ils pouffaient beaucoup notamment sur la brûlante et quand même très audacieuse scène de sexe qui figure dedans en prétendant qu'elle avait gardé ses collants, ce qui n'avait pas grand sens pour moi à l'époque.

« Châteauvallon » est à n'en pas douter à l'origine de ma vocation téléphage et quand je lis le résumé sur wikipédia je me rends compte que ça a pu également me pousser à devenir journaliste...Il est d'ailleurs très, très ironique à mes yeux que cette série ait été inspirée d'une célèbre famille toulousaine, je vous laisse lire la partie « anecdotes » de la fiche wikipédia à ce sujet.
Dans le prochain épisode de ma saga des « meilleurs feuilletons des années 80 qui comptent une héroïne à coiffure rebondissante », j'évoquerai certainement celle « qui voit toujours rouge », mais « avec elle ça bouge », « Maguy soleil ou bien Maguy larmes », qui me vaut de détester cordialement Anne Sinclair, car il fallait regarder « 7 sur 7 », le dimanche, et non mon feuilleton...

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