Après avoir longtemps escaladé monts et montagnes a travers les forets sauvages de libania un sac a la main, un homme vert deploit ses ailes et gravit le restant du pic et d’un geste héroïque se pose sur un terrain fertile, trop fertile, s’empare du sac, et se pose sur une plaine ensablée. Il fait froid presque -12 degrés. Dans le sac il y a des graines de cedrus. Le soleil se lève… il est temps.
L’homme vert se met a valser pour l’aube il va initier une civilisation a la couleur de sa peau pour ne jamais oublier qu’un jour il exista.
Un signe au loin un signe de civilisation au delà des montagnes, un autre monde, qui lui fait comprendre qu’il n’est pas seul dans cet univers.
Un jour passe, puis l’autre, toujours pas un son, toujours cette montagne sans aucun signe pour communiquer avec d’autres planètes. Il se rend compte qu’il est si seul sur cette planète il aimerait bien un compagnon.
C’est la qu’il va reprendre son sac plein de graines et semer un peu partout dans la montagne des graines de cedrus.
La planète va enfin réagir et faire appel à d’autres planètes en tournant à une vitesse hallucinante et c’est a peine si l’homme vert peut trouver son équilibre, malgré ses deux ailes vertes.
C’est ainsi que le temps bizarrement est passe si vite et que les cèdres ont poussé à 10 mètres en hauteurs.
L’homme vert est maintenant a la quête d’autres planètes il porte en lui la mémoire des planètes désertes pleine d’avenir, pleine de lumière… pour nous sauver la vie il reviendra
Et nous donnera la lune des idées vraies.
La vérité s’installe toujours en premier.
Photographie par Melkan Bassil – Photographe au Liban – Tous Droits Réservés
Texte de Jad Nasr