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"The One that Got Away" (Brothers & Sisters - 5.14)

Publié le 16 février 2011 par Shoone

Brothers & Sisters: 5.14 The One That Got Away


You can't bring this family down. We've been through a lot worse and we're still here. We're screaming at eath other, but we're still here! ça, c'est dit. Difficile malgré tout de croire cette chère Nora, même avec toute la conviction qu'elle met pour dire ça, compte tenu des audiences déclinantes de la série, qui lui vaudront de plus en plus sûrement une annulation. Mais qu'importe, carpe diem, n'y pensons pas , comme le dit bien Nora, pour l'instant les Walkers sont toujours là! Pour le meilleur et pour le pire. Surtout pour le meilleur dans cet épisode qui renoue avec une teneur dramatique que la série n'avait pas connu depuis bien plus d'une demi-douzaine d'épisodes. Et ce grâce aux révélations sur le passé trouble de Nora avec  le mystérieux Brody. Les précédentes découvertes, notamment sur la date de mariage de Nora, laissaient, certes, à supposer qu'on se dirigeait vers la fâcheuse perspective de l'apparition d'un énième enfant caché, mais au final, rien de tout ça. L'enfant qui nous intéresse est tout sauf caché, puisque celle qui se voit donc prise d'un affreux doute sur la réelle identité de son père, n'est autre que Sarah. Et c'est finalement mieux comme ça. La pauvre Rachel Griffiths n'avait pas grand chose à faire cette saison, c'est du coup l'occasion pour elle de faire un beau retour sur le devant de la scène. Ce qui est dommage, c'est que le problème lui est révélé de façon assez maladroite par Tommy, nous rappellant au passage à quel point il pouvait être con. Heureusement, Sarah s'occupe de lui remonter les bretelles. Tout comme à ses autres frères, qui ne prennent pas bien au sérieux la chose, et cela lors de la most inane family meeting in the Walker history, comme le dit si bien Kevin. Tommy se fait par ailleurs aussi sermonner par Nora, qui est celle à qui au final, cette histoire fait le plus de tort. Elle ne va ainsi pas manquer, non plus dans une magistrale scène, de se charger du cas de celle par qui tout a commencé: Rose, la dernière conquête de Tommy, personnage assez pathétique en fin de compte. Par la même occasion, Nora garantit que toutes les suppositions de mensonges sur le père de Sarah sont fausses. Néanmoins, Sarah reste sceptique. Leur relation s'en retrouve inévitablement fragilisée et c'est un point qu'il sera intéressant d'aborder par la suite. Mais en attendant, Sarah se doit d'éclaircir toutes les zones d'ombres entourant sa naissance. Pour ce faire, une visite au fameux Brody s'impose. Ce qui, à la fois permet une bonne introduction pour ce personnage dont on parle tant, et nous offre un bon cliffhanger.

Le reste de l'épisode est davantage prétexte à rire, bon moyen de relâcher la pression. Notamment avec l'excellente machination de Saul pour décrocher une bonne critique pour le restaurant qu'il possède avec Scotty. Il profite ainsi de l'amitié avec un critique gastronomique de son copain en devenir Jonathan mais finit vite par être perturbé par sa jalousie. Ce qui provoque pas mal de moments bien cocasses, dont celui où Saul "empoissonne" par inadvertance Jonathan. Rarement une intrigue de Saul n'aura été aussi drôle je crois. Ici, son intérêt est par ailleurs d'amener de façon plaisante la formation de son couple avec Jonathan. Celle-ci est scellée avec la tendre réconciliation finale par un baiser des deux bonhommes. On reste dans le thème de l'amour avec Luc, lui occupé à tout faire pour organiser avec l'aide de Justin la parfaite soirée de St-Valentin pour Sarah. Assez anedotique, ça restait agréable à suivre dans l'ensemble. Et puis c'était un moyen sympa d'insister sur la volonté du frenchy de prendre par aux affaires Walkers. C'était d'ailleurs une bonne idée de l'associer à Justin, enfin de retour de la dimension Yustman, à qui il n'avait très probablement encore jamais interagi cette saison.


En conlusion, c'est tout de même assez ironique qu'il ait fallu attendre que Brothers & Sisters confirme tenir une vraie intrigue dramatique consistante et vigoureuse, pour qu'elle atteigne son plus bas historique. La faute à qui, je vous le demande? La concurrence des Grammy Awards qui ont pompé l'audience de la série à coup de Justin Bieber, Lady Gaga et Rihanna. Nouvelle preuve, s'il en fallait une, que les gens n'ont définitivement aucun goût.


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