Pour qui votez-vous ?

Les prochaines élections présidentielles approchent. Et bientôt, le retour des crêpages de chignons, des coups bas, des scandales, des jeux de mots, de mains et de vilains, mais à la fin, un seul candidat  sera élu Président de la République.

Les politiques ont compris que les voix de la jeunesse comptent : les 18-24 ans représentent 15 % des électeurs.

« Pour le moins pire »

Les jeunes disent souvent vouloir « voter pour le moins pire ». Il y a ceux qui ne se sentent pas concernés, ceux qui n’y  connaissent rien, ceux qui votent comme leur parents et il y a ceux qui sont déjà très engagés.

Aux élections de 2007, les jeunes avaient majoritairement des intentions de vote plutôt à gauche (29% pour Ségolène Royal, contre 27 % pour Nicolas Sarkozy).   Aujourd’hui les extrêmes gauche,  droite, .(18 % extrême gauche, 4% extrême droite selon une étude Injep, 2010) ou  partisans de l’écologie attirent davantage la jeunesse !

Quelles priorités ?

Depuis 2007, les priorités des jeunes vont  vers la lutte contre le chômage, l’augmentation du pouvoir d’achat et la défense de l’environnement.

En 2010, les priorités majeures des jeunes restent axées sur l’emploi  mais les problèmes liés au logement suivent de peu.

Qui peut voter ?

Les années d’élection (scrutin général), les jeunes devenus majeurs entre le 1er mars de l’année du scrutin et la veille de l’élection (1er tour) sont également inscrits d’office sur les listes électorales.

Il peut arriver que le jeune majeur ne soit pas inscrit. Dans ce cas, il convient de s’adresser au tribunal d’instance  ou à la mairie dont dépend le domicile pour demander son inscription sur les listes électorales.Attention les inscriptions sont à faire avant le 31 décembre 2011. Les cartes électorales sont envoyées à domicile, et le jour du vote, l’électeur doit prendre impérativement sa carte d’électeur et une pièce d’identité.

Voter, une chance !

Certes, les sondages (Ipsos-Graines) indiquent que les jeunes ne sont que 57 % à   s ‘intéresser à la politique mais surtout 79 % déclarent avoir une mauvaise image des hommes et femmes politiques. Mais en y réfléchissant, n’est ce pas déjà une chance que de pouvoir donner sa voix pendant que des milliers de jeunes sortent dans la rue pour exprimer la leur  sous des régimes autoritaires dans de nombreux pays, parfois au péril de leur vie ?

Elodie SAOS