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Education nationale : le Ministère peine à supprimer des postes

Publié le 17 février 2011 par Veille-Education

Les (syndicats d’) enseignants accusent le « manque de moyens » et surtout les suppressions de postes auxquelles l’Education nationale serait confrontée depuis quelques années. Mais les choses sont un peu plus complexes que cela. En effet, si en facial, dans la Loi de Finances pour 2011, nos parlementaires ont voté 16.000 suppressions de postes (600 personnels administratifs et 15.400 enseignants), le plafond d’emplois de l’Education nationale augmente de 4.578 postes entre 2010 et 2011, passant de 963.616 à 968.194 personnels… Il faut dire que le ministère a « retrouvé » 20.000 emplois qui n’avaient pas été précédemment comptabilisés.

Pire, si l’on réintègre les personnels techniques (TOS passés de 90.000 à 120.000 depuis 2005) qui étaient auparavant payés par l’Etat et les assistants d’éducation payés désormais directement par les établissements, les personnels qui travaillent au service de l’éducation (1,15 million de personnes) sont en réalité en 2011 aussi nombreux qu’en 2002 alors que l’Etat affiche une baisse sur la même période de 13,2% des effectifs. Et pour cause : les assistants d’éducation par exemple, qui étaient 22.655 en 2003 sont désormais 63.734

Par ailleurs, bien que des postes soient officiellement supprimés, les dépenses de personnel entre 2010 et 2011 ont augmenté de près d’un milliard. Alors comment en arrive-t-on à avoir des professeurs aussi mécontents alors que les effectifs totaux n’ont en réalité pas diminué d’un pouce et que les dépenses de personnels de l’Education nationale sont en nette augmentation ? Outre cela, entre 2009 et 2011 par exemple, le budget de l’Education nationale est passé de 60 milliards à 63 milliards…
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