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Parenté

Publié le 18 février 2011 par Poclatelephage
Quand TF1 a eu la riche idée de reprogrammer « Brothers and sisters » en quotidienne à raison de deux épisodes par jour en fin d'après-midi, je ne donnais pas cher de la peau de cette série visiblement mal aimée par la chaîne. On pourrait se demander pourquoi « Grey's anatomy » a le droit à une belle programmation en prime-time et pas cette histoire de famille, mais c'est un autre sujet...
Parenté
Le temps passe et la famille Walker est toujours là à se déchirer et à se réconcilier de 16h20 à 18h20 tous les jours avec une admirable constance. Je n'ai pas tellement changé d'avis sur le sujet et finalement je donne raison à TF1 sur cette programmation. « Brothers and sisters » est un honnête soap, qui ne mérite pas beaucoup mieux, à mes yeux que ce créneau. Là, je viens de me faire plein d'ennemis qui pensent que je n'y connais rien à rien et que de toute façon je n'ai rien compris à la série. C'est peut-être vrai, mais je ne répugne cependant pas à la visionner, après une grosse journée de travail – je finis certes tôt, mais quand je bosse, je bosse...-, ou après une morne journée d'oisiveté. Pour autant, à choisir à l'exception d'hier soir où Robert, le sénateur marié à Kitty, l'atroce Calista Flockhart, était entre la vie et la mort, je préfère zapper à 17h45 que de terminer le visionnage du dernier épisode de la journée.
Bon, je ne vais pas vous faire l'affront de vous résumer l'intrigue de la série formidablement condensé dans son titre : « brothers and sisters ». Dès le premier épisode, la famille Walker est amputée de sa tête et nous suivons ensuite les mésaventures de ses cinq rejetons, de leur maman envahissante, et des demi-frères et demi-sœurs, qui deviennent occasionnellement les amoureux des enfants. Dans la famille Walker, il y a une républicaine, un gay, un junky vétéran de l'Afghanistan, une femme de tête, et un autre garçon un peu problématique.
La série partait avec un gros handicap dans ma vie de téléphage : Sally Field, que j'ai détestée dans « Urgences » dans le rôle de la mère bipolaire de l'insupportable Maura Tierney/Abby Lockhart. Elle a malheureusement conservé son doublage de l'époque, mais se contente dans « Brothers and sisters » d'être une mère accaparante et mêle-tout, accessoirement horriblement cocue, qui découvre dans chaque saison ou presque un nouveau « bâtard », selon le terme employé par la délicieuse Kitty, de son mari décédé.
Comme si ça ne suffisait pas, « Brothers and sisters » compte également à son générique Calista Flockhart, que j'associerai à jamais à son personnage d'insupportable avocate égocentrique d' « Ally McBeal ». J'ai le même problème avec l'ancien Billy, qui a fort heureusement disparu de mon petit écran.
Mais, mon énumération ne s'arrête pas là, dans la série de TF1, je retrouve également le glaçant Sloane d'« Alias » dont je crains toujours qu'il ne reparte en quête des possessions de Rambaldi pour le plus grand malheur de l'humanité. Là, il campe l'oncle Saul, gay refoulé, qui admet finalement sa différence (« celle qui dérange ») dans la saison 2.
Je conclus cette passionnante revue de « qui est qui » par Balthazar Getty, qui campe Tomy dans la série, mais qui est un ex de la CIA et qui doit par conséquent trembler régulièrement en étant confronté à Arvin Sloane.
J'allais oublier Rob Lowe, dont j'étais très fan adolescente, et qui a connu une carrière en dents de scie à cause d'un célèbre fait divers (décidément...). En parcourant sa fiche wikipédia, je me rends compte, en outre, qu'il a participé à la très calamiteuse adaptation de « l'Hotel New Hampshire » sur grand écran... J'étais amoureuse de lui parce qu'il jouait dans un remake fadasse de « Cendrillon » en téléfilm et j'ai été très dépitée d'apprendre que son attirance pour les mineurs, lui avait coûté une grande partie de sa carrière pourtant fort bien lancée.
De mon côté, avec ma propre histoire, celle des gens que j'aime, de mes amis, et autres, je me dis que j'aurais largement la matière pour de belles histoires de frères et de sœurs, qui auraient un peu plus de gueule que ce soap bien américain, certes bien ficelé - je ne vais pas bouder mon plaisir, je déteste ça - mais pas fracassant d'originalité non plus (le bébé moribond, l'attaque cardiaque, les ruptures, les tromperies, l'addiction...ce n'est pas nouveau tout ça, si ?).
NDLA : J'espère que TF1 n'attendra pas trois ans avant de (mal) programmer Parenthood, que je préfère dans son ton à Brothers and sisters.

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