Le centre socioculturel de Valdegour se meurt peu à peu et la mairie ne réagit pas. Nous rappelons à la municipalité que le social et la culture ne sont pas de simples lubies. Ce sont des éléments constitutifs de la citoyenneté et de l’émancipation personnelle. Les abandonner dans des quartiers où le chômage frappe plus de 45% de la population, c’est contribuer un peu plus à la détérioration du niveau de vie et au sentiment d’exclusion. Loin d’être délaissés par le politique, les quartiers sensibles nîmois où résident près de 20% de la population de la ville (dont 35% de moins de 20 ans) doivent au contraire être réinvestis afin d’y permettre la relance d’activités économiques conduites en particulier par la jeune génération.
Nicolas Cadène
Pour la section du PS « Nîmes Marianne »