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Le chien : «meilleur ami de la femme» ?

Publié le 20 février 2011 par Kamizole

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C’est du moins ce que m’inspire cette dépêche lue sur le Figaro Un chien sauve une jeune fille d’un viol (Flash-actu du 19 fév. 2011) qui relate qu’une adolescente de 14 ans qui avait séché son premiers cours, préférant aller se promener dans un parc à la périphérie de Milan où elle avait joué avec un chien. Le propriétaire de l’animal, un homme de 40 ans, marié et père d’une fillette de 6 ans qu’il venait de déposer à l’école lui proposa de prendre un café avec lui.
En sortant de l’établissement, l’homme l’a attrapée par le cou et arraché ses vêtements. J’avoue que lire cela me scie. J’ai beau savoir que Berlusconi défraie actuellement la chronique par ses dévergondages sexuels avec des mineures – le vieux cochon ! – je n’arrive pas à imaginer comment des hommes a priori normaux puissent se livrer à de telles choses qui plus est en pleine rue ! Je ne crois pas me tromper en affirmant sans relâche que nous vivons une époque terrifiquement barbare où se déchaînent sans plus aucun frein moral les pires instincts et pulsions. Agressives et/ou sexuelles.

Mais tout de même. J’ai été enfant et adolescente il y a fort longtemps à une époque où de tels faits divers ne défrayaient pas la chronique à jet quasi continu. Toujours est-il que ma mère nous a toujours dit de ne jamais rien accepter d’inconnus qui essaieraient de nous attirer avec des bonbons ou des choses semblables..

De surcroît - chance ou malchance – ma mère était très connue à Orléans parce qu’elle enseignait les adultes et qu’elle avait une tripotée d’ancien(ne)s élèves ou leurs collègues qui ne manquaient pas de lui dire au téléphone : «j’ai vu vos filles ici ou là»… Malheur à nous si c’était à une heure ou un endroit où nous n’eussions pas dû nous trouver ! Les retrouvailles du soir étaient rock n’roll et la punition garantie. Le “contrôle social” en principe villageois étendu à une ville de 100.000 habitants !

Quant à sécher les cours, et pourtant j’étais loin d’être un parangon de discipline – trop bavarde ! disait-on de moi à l’école primaire et je le suis toujours – j’avoue que je n’ai jamais séché un cours. Ni plus tard à l’école d’infirmières, ni même quand je fus en stage de reclassement professionnel à Bouffémont. Quant à la fac où l’assistance au cours n’est pas obligatoire – seuls les TD le sont – si je ne pouvais être présente pour diverses raisons, j’ai toujours trouvé des personnes qui me passaient leurs notes que je photocopiais à la bibliothèque.

Toujours est-il que la gamine fut sauvée par le chien du vilain monsieur qui voyant ce qui se passait aboya, détournant son attention, moment que la victime mit à profit en le frappant au bas ventre avant de s’enfuir. Rentrée chez elle, elle raconta à sa mère ce qui lui était arrivé et celle-ci appela la police. C’est grâce au chien dont elle se souvenait du nom que la police put l’appréhender (après 5 mois d’enquête). Elle reconnut le chien et son propriétaire sur une photo présentée par la police.

On devrait décorer la brave bête.


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